Lerisque de troubles rénaux, rétiniens, vasculaires est également diminué. Lire la suite de l'article. Mots-clés : Hypertension arterielle, Traitement hypertension, symptôme hypertension, Vertiges, Mal de tete. Source : Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle, www.comitehta.org.
Attaques cérébrales et démences font partie des dangers menaçant l'hypertendu qui s'ignore ou néglige son traitement, soulignent les spécialistes à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre l'hypertension, organisée mardi, sur le thème "Je protège mon cerveau en soignant mon hypertension!". L'enjeu est d'importance "15 millions de Français sont touchés par l'hypertension dont 10,5 millions sont traités", indique à l'AFP le Dr Xavier Girerd du Comité français de lutte contre l'hypertension Artérielle CFLHTA qui débute sa campagne 2009 à l'occasion de cette journée. On peut décharger une brochure ou tester ses connaissances sur son site avec des "quiz" questions vrai-faux sur hypertension artérielle HTA et alcool, pilule ou exercice physique ou savoir comment mesurer soi même sa tension. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Espérance de vieMal soignée, l'hypertension artérielle peut provoquer des infarctus du myocarde, des insuffisances rénales, des accidents vasculaires cérébraux AVC, mais aussi des troubles de la mémoire, des démences", souligne le Comité . "L'espérance de vie des hypertendus traités est identique à celle de la population indemne d'HTA, alors que celle des non traités est raccourcie de sept ans". "Le traitement anti-HTA est le seul moyen de prévention efficace reconnu pour éviter les risques de démence", ajoute le comité. "En abaissant ses chiffres en dessous de 14/9 on peut réduire de 42% le risque d'AVC", relève aussi le Dr Girerd. "Sur les patients traités, 51 % sont contrôlés tension en dessous de 14/9 contre 40 % il y a 5 ans. Ce résultat place la France en tête des pays européens en terme de bons traitements", dit-il . L'AVC est la 3e cause de décès en France et la 1ère cause de handicap paralysie.... De nombreuses études ont récemment démontré l'effet protecteur des médicaments antihypertenseurs contre le déclin intellectuel et la démence, selon le professeur Jean-Jacques Mourad, président du CFLHTA. Parmi elles, une étude appelée "Syst-EUR 2" sur près de 3000 patients pendent 4 ans, a prouvé pour la première fois en 2001 qu'un traitement antihypertenseur réduit de 55% les risques de survenues de démences de tout type y compris d'Alzheimer, souvent associée aux démences vasculaires. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique
comité français de lutte contre l hypertension artérielle
Hypertendus dormez-vous bien ? est le nouveau thème de la campagne d’information du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) lancée le 14 décembre 2010, à l

14 mai 2019, Journée Mondiale contre l’hypertension. Une occasion d’expliquer en quoi la sophrologie peut aider dans cette pathologie. Selon le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle et la Sofres, il y aurait 14,4 millions de Français hypertendus et seulement 7,6 millions de malades traités. Une large majorité de ces hypertendus traités 70% ont plus de 60 ans. Mais il reste ainsi 6,8 millions de la population de plus de 35 ans qui sont hypertendus mais n’ont pas été dépistés ou ne sont pas suivis. Et parmi ces malades qui s’ignorent, certaines catégories de personnes sont particulièrement à risque. Parmi les 35-55 ans, 42% ne connaissent pas leurs chiffres de tension. Longtemps silencieuse, l’hypertension artérielle peut endommager les vaisseaux et des organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les reins, et entraîner des complications très graves. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à augmenter la pression artérielle le surpoids, la sédentarité, la consommation de tabac et d’alcool, ou encore la consommation excessive de sel ou encore de sucre. En adoptant des habitudes saines, le risque de souffrir d’hypertension se réduit. Ainsi, l’OMS estime que tout le mondepeut prendre cinq mesures concrètes pour diminuer autant que possible le risque de souffrir d’hypertension et des conséquences liées à la maladie. » À savoir adopter une alimentation saine, éviter l’usage nocif de l’alcool, pratiquer une activité physique au moins 30 minutes par jour, gérer le stress de façon saine, notamment par la méditation et les relations sociales. Source Hypertension et sophrologie La pratique de la sophrologie ne peut évidement pas soigner l’hypertension artérielle qui doit faire l’objet d’un suivi très sérieux par le corps médical. Par contre, ses techniques peuvent apporter du mieux être. En effet, en pratiquant des exercices de sophrologie qui induisent un état de relaxation, le système sympathique ralentit. C’est ce système, qui fait partie du système nerveux central, qui est responsable d’un grand nombre d’activités inconscientes de l’organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses. Grâce aux effets de la relaxation obtenue en sophrologie le cœur ralentit son rythme, on observe une élimination accrue du dioxyde de carbone et de fait la pression sanguine se régularise. Un exercice type que l’on peut pratiquer induire comme d’habitude un état de relaxation en détendant chaque partie du corps dans un ordre cohérent, respectant le schéma corporel. faire appel à son écran mental et y projeter son paysage préféré. Ensuite, visualiser sa tension excessive par exemple, 10-16 et remplacer les deux chiffres par une tension normale 8-12. Prendre un temps pour imprégner toutes ses cellules de cette tension recherchée. Tendre ensuite tout son corps pour imprimer cette tension idéale. Relâcher brusquement tout le corps en pensant à cette tension et toutes ses artères qui se détendent. Un site ressource à consulter.

LeComité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA), la Société Française d’Hypertension Artérielle (SFHTA) et la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), avec le soutien de la Direction Générale de la Santé (DGS), ont décidé d’unir leurs forces pour imprimer un nouveau souffle à la prise en charge de
Comprendre l’hypertension artérielle L’hypertension artérielle HTA est une maladie caractérisée par une pression artérielle trop élevée. La pression artérielle est la résultante physique de l’éjection du sang par le cœur dans les vaisseaux sanguins. Elle s’exerce sur les parois vasculaires. Elle est caractérisée par deux valeurs extrêmes La valeur haute qui est mesurée lors de la contraction du cœur systole et qui permet de propulser le sang par l’aorte vers les artères périphériques. La valeur basse mesurée lors de la relaxation du cœur diastole, qui permet aux ventricules cardiaques de recevoir le sang arrivant dans les oreillettes par les veines caves et les veines pulmonaires. On parle d’hypertension artérielle lorsque l’une et/ou l’autre de ces valeurs, mesurée au repos, est supérieure aux valeurs normales 140 mmHg millimètres de mercure pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique. La plus fréquente des affections cardiovasculaires L’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus fréquente, et constitue même la première pathologie chronique en France. On estime qu’un adulte sur trois est touché. Son incidence augmente avec l’âge elle concernerait ainsi moins de 10% des 18-34 ans contre plus de 65% après 65 ans. L’hypertension étant le plus souvent silencieuse sans symptôme, de nombreuses personnes ignorent qu’elles sont touchées. Seule une personne hypertendue sur deux aurait connaissance de son hypertension. Parmi elles, une sur deux seulement serait traitée par des médicaments antihypertenseurs. Enfin, une personne traitée sur deux aurait une pression artérielle normalisée. Ces chiffres permettent de bien comprendre l’ampleur de l’enjeu de santé publique que représente la maladie, son diagnostic et son traitement. Source Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2018 L’âge n’est pas le seul facteur de risque Dans l’immense majorité des cas, l’hypertension artérielle est dite essentielle, parce qu’aucune cause connue ne peut expliquer son apparition. Le trouble apparaît insidieusement et silencieusement, d’autant plus précocement que le sujet est exposé à certains facteurs de risque le vieillissement, qui favorise la perte d’élasticité des artères, constitue le premier facteur de risque non modifiable. Mais d’autres facteurs de risques sont déterminés par des habitudes ou une hygiène de vie qu’il est possible de modifier le surpoids, la sédentarité, une consommation élevée de sel, le tabac ou encore l’alcool. Les facteurs de risque modifiables et non ou peu modifiables de l’hypertension artérielle © Inserm / Frédérique Koulikoff Dans 10 % des cas environ, l’hypertension artérielle est secondaire à une maladie des glandes surrénales adénome corticosurrénalien ou syndrome de Conn, tumeur de la médullosurrénale ou phéochromocytome favorisant notamment la sécrétion de cortisol ou d’adrénaline dotés de propriétés hypertensives, une maladie rénale insuffisance ou polykystose rénale, sténose de l’artère rénale..., une maladie vasculaire coarctation de l’aorte, une maladie endocrinienne maladie d’Addison, acromégalie, dysthyroïdie…, certains traitements estrogènes, ciclosporine, érythropoïétine…. Enfin, l’hypertension artérielle peut exceptionnellement avoir une origine génétique syndrome de Gordon ou hypertension hyperkaliémique familiale. Un tueur silencieux aux conséquences majeures L’hypertension artérielle est souvent diagnostiquée de manière fortuite et tardivement, en raison de l’absence de symptômes révélateurs. Néanmoins, même s’ils sont rares, certains troubles peuvent être évocateurs maux de tête permanents ou culminant le matin au réveil vertiges troubles de la vue palpitations cardiaques suées saignements de nez Des poussées hypertensives brutales peuvent aussi entraîner des malaises, de violents maux de tête ou des difficultés à respirer. Si elle n’est pas traitée, l’hypertension artérielle peut à terme entraîner des complications graves au niveau cardiovasculaire, cérébrovasculaire ou au niveau de certains organes cibles rein, rétine…. L’évolution vers ces complications est généralement lente, mais peut être accélérée si d’autres facteurs de risque hypercholestérolémie, diabète... coexistent et ne sont pas traités ou contrôlés. Les principales complications auxquelles sont exposées les personnes hypertendues sont l’accident vasculaire cérébral AVC la cardiopathie ischémique angine de poitrine, infarctus du myocarde l’artériopathie des membres inférieurs l’insuffisance rénale chronique la rétinopathie une maladie neurodégénérative Alzheimer et maladies apparentées Elles s’expliquent par l’épaississement et la rigidification progressive des artères, ainsi que par l’aggravation de plaques d’athérome au niveau de certaines artères clés artère carotide, coronaire, rénale, fémorale… sous l’impact constant de la trop forte pression sanguine. Par ailleurs, la pression artérielle continuellement élevée augmente le travail du cœur afin de maintenir un débit normal. À terme, cette évolution se traduit par un épaississement de la paroi du ventricule gauche, une augmentation de sa masse et une perte de contractilité. Cette hypertrophie ventriculaire gauche peut progressivement mener à l’insuffisance cardiaque. Les principales complications associées à l’hypertension artérielle Un diagnostic essentiellement ambulatoire Au repos et dans des conditions non stressantes, les valeurs de pression artérielle systolique PAS et de pression artérielle diastolique PAD sont normalement respectivement inférieures à 140 mmHg et 90 mmHg. Mais la pression artérielle varie au cours de la journée d’une valeur basse au cours du sommeil, elle devient plus élevée pendant la journée, a fortiori en cas d’activité physique, d’exposition au froid, de choc émotionnel, de stress… Une mesure unique de la pression artérielle ne peut donc suffire à poser le diagnostic. Le diagnostic est évoqué par le médecin en cas de PAS et/ou de PAD anormalement élevées mesurée au cours de deux consultations différentes, séparées de quelques semaines supérieure à 140/90 mmHg ou une PAS supérieure ou égale à 150 mmHg chez les plus de 80 ans. Le médecin réalise plusieurs mesures au cours de la même consultation, à plusieurs minutes d’intervalle, à l’aide d’un brassard placé à hauteur du cœur chez le patient couché ou assis, après plusieurs minutes de repos. Ces valeurs sont uniquement indicatrices car, outre la variabilité de la pression artérielle, l’appréhension des patients vis-à-vis de l’examen ou de l’environnement médicalisé peut faire augmenter artificiellement leur tension effet blouse blanche ». Aussi, le diagnostic doit toujours être confirmé par une automesure tensionnelle AMT ou une mesure ambulatoire de la pression artérielle MAPA L’AMT repose sur l’utilisation d’un autotensiomètre à domicile. Le patient doit mesurer sa tension artérielle chez lui au calme en reproduisant 3 fois la mesure le matin et 3 fois le soir, durant 3 jours consécutifs règle des 3. Le diagnostic est posé face à des valeurs de PAS/PAD supérieures à 135/85 mmHg. La MAPA consiste à porter un brassard relié à un appareil électrique porté à la ceinture. Le tensiomètre mesure et enregistre les valeurs de pression artérielle tous les quarts d’heure durant 24 heures. Le diagnostic est posé face à des valeurs de PAS/PAD moyennes supérieures à 130/80 mmHg. Une stratégie thérapeutique bien encadrée Le traitement antihypertenseur vise à ramener les chiffres tensionnels sous les valeurs normales afin de réduire au maximum le risque de complication à long terme. La première action de prise en charge ne passe pas par la prescription de médicaments, mais par des mesures hygiéno-diététiques réduction du poids en cas de surcharge pondérale pratique d’une activité physique régulière adaptée à l’état de santé réduction de la consommation en sel moins de 6 g/jour réduction de la consommation d’alcool moins de 3 verres par jour pour les hommes et moins de 2 pour les femmes alimentation riche en légumes et en fruits et pauvre en graisses d’origine animale arrêt du tabac Si ces nouvelles habitudes de vie ne permettent pas d’atteindre des valeurs tensionnelles normales après trois mois, la prescription de médicaments antihypertenseurs est envisagée d’abord prescrits en monothérapie un seul médicament ou association plusieurs antihypertenseurs à doses faibles, le traitement pourra être adapté en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance changement de monothérapie ou d’association, adaptation de la posologie, ajout d’un nouveau traitement.... Il existe cinq classes thérapeutiques qui, grâce à leur mécanisme d’action spécifique, possèdent des propriétés antihypertensives les diurétiques thiazidiques, qui favorisent l’élimination de l’eau et du sel par les reins les inhibiteurs calciques, qui favorisent la vasodilatation en bloquant l’entrée de calcium dans les cellules musculaires des artères les inhibiteurs de l’enzyme de conversion IEC et les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II ARA2, qui contrent à différents niveaux le système rénine-angiotensine, une cascade de régulation locale de la pression artérielle et de l’équilibre en eau et en sodium les bêtabloquants, qui diminuent la fréquence cardiaque les antihypertenseurs d’action centrale, qui régulent la tension artérielle au niveau cérébral Le choix de la/les classes thérapeutiques à prescrire est réalisé en fonction du mécanisme d’action le plus adapté au profil du patient et selon ses antécédents médicaux patient très âgé, PAS élevée avec PAD normale, insuffisance rénale, angor.... Les bêtabloquants et, a fortiori, les inhibiteurs d’action centrale ne sont pas prescrits en première intention. La persistance d’une valeur de PA au-dessus des objectifs tensionnels malgré un traitement associant au moins 3 classes thérapeutiques différentes est considérée comme une HTA résistante. Dix à 30 % des sujets hypertendus seraient concernés. Les enjeux de la recherche L’HTA mal contrôlée expose les patients à un risque majeur de complication. La recherche se focalise donc largement sur le développement de nouveaux traitements, qu’ils soient pharmacologiques ou chirurgicaux. Vers de nouveaux médicaments… Du côté des recherches pharmacologiques, le développement de quelques classes thérapeutiques pourraient prochainement aboutir Une nouvelle voie d’action a récemment été identifiée pour permettre de limiter la pression artérielle elle cible la néprilysine, une enzyme qui favorise normalement la dégradation des peptides natriurétiques, des peptides essentiellement produits par le cœur qui favorisent habituellement l’élimination urinaire du sodium et la vasodilatation. L’inhibition de la néprilysine permet aux peptides d’agir plus longuement dans l’organisme. Pour l’heure, cette approche thérapeutique est l’une des deux voies d’action de ces molécules angiotensin receptor neprilysin inhibitor, la deuxième ciblant la voie rénine-angiotensine-aldostérone. Le sacubitril constitue actuellement le seul représentant de cette classe thérapeutique, indiquée dans l’insuffisance cardiaque dont l’HTA est une des composantes. Une autre classe thérapeutique pourrait également être développée celle des inhibiteurs de l’aminopeptidase A. Ces molécules visent à cibler l’activité du système rénine-angiotensine cérébral qui est anormalement élevée chez les patients hypertendus. Elles permettraient de mieux contrôler la tension artérielle par une action centrale. Enfin, des données suggérant que le système immunitaire est impliqué dans la physiopathologie des maladies cardiovasculaires comme l’HTA s’accumulent. En effet, l’inflammation chronique associée à certaines conditions surpoids, tabagisme… engendrerait une inflammation vasculaire chronique à bas bruit, dans laquelle certains médiateurs de l’immunité sont surexprimés cytokines…. Des travaux préliminaires cherchent à cibler les médiateurs de l’immunité réduisant l’inflammation vasculaire, et secondairement la pression artérielle. … et d’autres approches thérapeutiques Parallèlement, les progrès technologiques et la meilleure connaissance de la physiopathologie de l’HTA ont progressivement permis d’envisager des approches interventionnelles pour combattre les formes résistantes. Parmi les différentes techniques en cours de développement, la dénervation rénale est la plus avancée elle consiste à détruire – par radiofréquence ou par ultrasons – les fibres nerveuses sympathiques innervant les artères rénales. Ces dernières sont en effet impliquées dans la neuromodulation de la pression artérielle. Des essais cliniques sont aujourd’hui menés pour déterminer quels sont les patients les plus aptes à répondre à ce traitement, les modalités opératoires optimales garantissant le meilleur résultat et l’efficacité à long terme de la technique. Elle est d’ores et déjà proposée dans certains cas d’HTA sévère et résistante, à risque pour le patient. La stimulation électrique des barorécepteurs est une autre approche en développement. Elle se fonde sur la présence de fibres nerveuses sensibles à la pression artérielle au niveau de la carotide et de la crosse de l’aorte. Dans les situations normales, une augmentation de la pression artérielle est suivie par un réflexe de vasodilatation et une baisse de la fréquence cardiaque bradycardie qui permettent de rétablir une valeur normale. La plupart du temps, les barorécepteurs des patients hypertendus deviennent progressivement moins sensibles et perdent leur capacité à réguler la pression artérielle. L’implantation d’un stimulateur délivrant un faible courant électrique est aujourd’hui étudiée afin de stimuler les barorécepteurs et de rétablir ainsi cette capacité de régulation de la pression artérielle. Elle fait aujourd’hui l’objet d’études cliniques dans des services spécialisés au cours desquelles la sécurité, l’efficacité à court et long terme et la tolérance de l’approche invasive doivent être mieux étudiées. Des études permettront également de déterminer s’il est possible d’obtenir un meilleur contrôle de l’HTA en associant la dénervation rénale et la stimulation électrique des barorécepteurs. Dossier réalisé en collaboration avec Bernard Lévy, unité 970 Inserm/Université Paris Descartes, Paris Centre de recherche cardiovasculaire PARCC, Hôpital européen George Pompidou, Paris.
\n\n \ncomité français de lutte contre l hypertension artérielle
Fondéen 1971, le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLH-TA) est une association régie par la loi de 1901. Ses buts sont de mieux faire connaître les problèmes de l’hypertension artérielle au grand public, plus particuliè-rement au corps médical ou au corps phar-maceutique, et d’entreprendre toutes les actions de formation ou d’information Nous utilisons des cookies sur notre site web pour vous offrir une expérience plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur "Accepter", vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies. Hypertendus: suivez le guide - Femme et HTA : une liaison à risque - CFLHTA - Comité Français de Lutte Contre l'HyperTension Artérielle - comprendre le traitement, préserver sa santé,
Journée Nationale de lutte contre l’hypertension lien entre sommeil et hypertension A l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre l’Hypertension qui se déroule aujourd’hui, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA souhaite sensibiliser le grand public aux liens entre sommeil et hypertension. Le sommeil et la pression artérielle sont-ils liés ? A-t-on plus de risque de développer une hypertension si l’on dort peu ou mal ? La réponse du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA est positive. Des nuits courtes et de mauvaise qualité augmentent les risques d’hypertension artérielle. Des personnes qui dorment moins de 5 h par nuit doublent leur risque de développer une hypertension par rapport à ceux dormant plus de 7 à 8h », avance le comité dans un communiqué. 30 à 40 % des personnes touchées par le syndrome d'apnée du sommeil seraient hypertendues. Ainsi, le CFLHTA dédie cette journée aux troubles du sommeil et souhaite sensibiliser le plus grand nombre avec notamment son nouveau livret d’information Hypertendus, dormez-vous bien ? » disponible dès aujourd’hui. Pour télécharger le livret d’information Hypertendus, dormez-vous bien ? » VOIR AUSSITension artérielle et si l’ail était la solution ? Tous les aliments d’un bon sommeil Bien manger pour bien dormir
duComité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle chez le sujet hypertendu Activité physique ou sportive . 2 La pratique régulière d’une activité physique ou sportive est reconnue comme bénéfique pour la santé en particulier chez les patients hypertendus. Le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) a souhaité connaître la pratique d

Publié le 14 décembre 2010 La campagne 2010 du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA, lancée le 14 décembre à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension, porte sur les liens méconnus entre le sommeil et la tension artérielle. Du simple manque de sommeil aux apnées du sommeil, ces perturbations peuvent avoir un effet sur le niveau de la pression artérielle et parfois favoriser la survenue et l’installation d’une hypertension artérielle. Certaines études suggèrent que les personnes dormant 5 heures par nuit, en moyenne, ont un risque doublé de développer une hypertension artérielle par rapport à celles dormant 7 à 8 heures par nuit, rapporte le CFLHTA. Une étude publiée en 2009 dans les Archives of Internal Medicine montrait que chaque heure de sommeil de moins en moyenne, pendant cinq ans, était associée à une risque d'hypertension accru de 37 %. Une étude publiée en 2008 dans le Journal of the American Medical Association montrait qu'une heure supplémentaire de sommeil diminuait de 33% le risque de calcification et réduisait la tension systolique de 17 premier chiffre d'une mesure de tension artérielle. On estime par ailleurs que 30 à 40 % des personnes souffrant d’hypertension artérielle seraient atteintes d’apnée du sommeil. Et, une personne apnéique sur deux est hypertendue, indique le CFLHTA. Le CFLHTA propose sur son site un test pour dépister des troubles du sommeil chez les hypertendus. Un nouveau livret d'information du CFLHTA "Hypertendus, dormez-vous bien" est aussi disponible. Plus de 11 millions de Français sont traitées par médicaments pour l'hypertension en 2010, soit 31,2 % de la population âgée de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine. Illustration Visuel de la campagne du CFLHTA Psychomédia avec source CFLHTA Tous droits réservés

8 conseils de patients hypertendus aux autres patients” 1. Organisez le dépistage de votre hypertension artérielle et allez rapidement voir un médecin en cas d’anomalie, même en Six conseils pour contrôler votre hypertension Connaissez-vous les trois bourreaux des coeurs ? Le cholestérol, le diabète et… l'hypertension. "La tension artérielle, c'est la pression exercée par le sang sur les artères au moment où le coeur l'éjecte vers l'organisme, explique le Pr Jean-Jacques Mourad, président du Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle. Or, à partir de la cinquantaine, les artères sont moins élastiques, le sang circule moins bien et le coeur, pour résoudre ce problème, augmente sa pression. D'où, souvent, l'apparition d'une hypertension, qui n'est pas toujours détectée car elle ne se signale par aucun symptôme. Seulement, à long terme, elle peut être responsable d'attaques cérébrales et d'infarctus du myocarde." Heureusement, ce n'est pas une fatalité ! Voici comment procéder pour la garder sous contrôle. • 1. On mesure sa tension On parle d'hypertension à partir de 14/9 . Le premier chiffre correspond à la pression systolique, c'est-à-dire la pression du sang lorsque le coeur se contracte et se vide ; le second, à la pression diastolique, quand le coeur se relâche. "Si l'on flirte avec ces chiffres, il faut mesurer sa tension avant chaque rendez-vous médical, conseille le Pr Mourad. En respectant la "règle des trois" trois mesures consécutives le matin, trois le soir et ce, trois jours de suite." Pour cela, rendez-vous chez votre pharmacien ou achetez un appareil d'auto-mesure. • 2. On sale moins "Nous consommons en moyenne dix grammes de sel par jour. C'est trop !" rappelle le Pr Mourad. En nous maintenant à 6 grammes, nous pourrions réduire de 22 % les risques d'accidents vasculaires . Alors, on ne resale pas, et on évite les plats industriels, souvent trop salés. • 3. On mange du poisson C'est sûr, la charcuterie, la crème fraîche, les fritures, c'est bon… sauf pour nos artères ! En revanche, les huiles végétales d'olive, de colza, de noix, riches en graisses insaturées, nous aident, elles, à garder des artères souples. On pense aussi au poisson gras deux fois par semaine , car il contient des oméga 3, protecteurs du système cardiovasculaire. Et tous les jours, on mange des fruits et légumes riches en potassium, ils font baisser la tension . 3 autres trucs pour limiter son hypertension • 4. On aime bouger "Par la pratique régulière d'une activité physique, on peut, en cas d'hypertension moyenne, retarder la prise de médicaments et, en cas d'hypertension plus importante, renforcer l'action du traitement", explique le Pr Mourad. Son ordonnance ? Marcher d'un bon pas ou faire du vélo pendant vingt minutes trois fois par semaine , ce qui permet de retrouver une tension normale. • 5. On surveille son poids Savez-vous que perdre 3 kilos permet de faire baisser sa tension et de réduire de 46 % le risque de devenir hypertendu ? • 6. On fume moins La nicotine augmente la pression artérielle et abîme les artères. Dix cigarettes par jour multiplient par 2,4 le risque de développer une hypertension . • L'hypertension en chiffres 14,4 millions de personnes en France souffrent d'hypertension. Un quart d'entre elles l'ignorent. 20 % des personnes âgées de 45 à 54 ans sont hypertendues, 45 % des 55-64 ans . • Pour en savoir plus rendez-vous sur , le site du Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle. Vous trouverez un test pour savoir si vous êtes à risque, et de nombreuses brochures à télécharger. Vous aimez cet article ? Cet été, profitez de nos offres d’abonnement à prix réduits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santé, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps Santé & Bien-Être, prenez soin de vous. MVkE2ob.
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