CORNEAUALAIN (1943-2010). Écrit par René PRÉDAL • 1 050 mots • 1 média Mais il ne peut le mener à bien et devient assistant de Costa-Gavras, Marcel Camus, Michel Drach, José Giovanni ou Roger Corman. Original thriller politique, son premier long-métrage France, société anonyme (1973) retient l'attention mais ne convainc ni la critique ni le public.
Dossier pédagogique d'Olivier Rachet. Francis Ponge pose son regard sur le monde et décrit avec simplicité les objets de notre vie quotidienne la bougie, le pain, le galet. Humour et émotion ponctuent ces vanités poétiques, qui prônent l'humilité et la discrétion. Groupements de textes 1. Poèmes en prose XIXe-XXe siècles 2. Le pouvoir des fables et des apologues séquence4 : Ponge la fin de l'automne la fin de l'automne lecture analytique le poème, second du recueil après la pluie, entre dans un cycle qui tourne autour de l’élément liquide.

cop. Folio Poésie ! Par quelle magie manifeste-t-elle sa puissance ? Ses valses prosodiques, le doux écho de ses vers, lui accordent la même origine qu’à la musique ou au chant. Création d’une élite, dont l’enthousiasme, cette fureur sacrée au peuple non commun, lui donne des ailes de géant, elle est la révélation d’un monde vers lequel seuls les poètes s’élèvent, mais aussi celle du monde réel que l’homme méconnaît. C’est avec Le Parti pris des choses, recueil de trente-deux poèmes écrits entre 1924 et 1939 et publié en 1942, que Francis Ponge se fait connaître comme poète Il me restait vingt minutes par jour, le soir, après m’être occupé aussi de ma femme, et avant que le sommeil me tombe dessus …. La plupart des textes du Parti pris des choses ont été écrits pendant les vingt minutes qui me restaient le soir, avant de m’effondrer le soir dans le sommeil, sommeil d’où je ne ressortais que pour me précipiter dans le métro Télégraphe et rejoindre la station Réaumur, d’où je sortais pour travailler chez Hachette » Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers, p. 77-78 L’oeuvre de Francis Ponge constitue un reflet de toutes les interrogations du XXe siècle sur l’art y convergent en effet les plus vigoureuses remises en cause et les réflexions les plus radicales sur les conditions de sa possibilité. Etranger à tout courant poétique, Francis Ponge en inaugure un à lui seul, aux antipodes de la poésie traditionnelle. Selon lui, le poète a le tort d’utiliser les choses en les arrangeant, en les accommodant de manière à mettre en valeur un mot, un signifiant, une sonorité, une prosodie classique, en les idéalisant ou au contraire en les effleurant, sans jamais leur être fidèle. Il oppose alors de façon radicale les poèmes aux choses, en faveur desquelles il se prononce exclusivement. A une poésie qui se veut une fin en soi, Ponge oppose une création poétique qui se veut moyen au service d’une fin, d’une nouvelle lecture du monde, plus objective, qui ne tombe pas dans l’écueil de l’anthropomorphisme La pluie, La fin de l’automne, Bords de mer, Un rocher. Il prend donc le parti des choses, celui des réalités naturelles ou artificielles délaissées par les poètes, dans l’espoir d’une prise de conscience par l’homme de la valeur particulière des objets domestiqués, avilis Le cageot, Les plaisirs de la porte, Le morceau de viande, auxquels il ne prête plus attention, d’une réconciliation de l’homme avec le réel, avec sa matérialité. Il s’exprime contre les paroles toutes faites, s’interposant entre l’oeil et l’objet, barrant la voie à toute vision qui ne serait pas, comme celle de la société, utilitariste. Il va donc devoir réinventer une parole vraie, qui ressemble à la réalité physique qu’elle désigne, qui entre en adéquation avec le monde. Car où commence et où finit la poésie ? D’où nous vient ce sentiment de beauté poétique ? Ponge semble nous répondre par sa quête de l’expression la plus juste la beauté d’une parole se révèle elle-même par la jubilation qu’elle provoque l’objoie, par le surplus de sens qu’elle accorde à son objet, par le sentiment d’une perfection dans le relatif qu’elle suscite. Aussi Ponge ne peut-il épuiser les possibilités de décrire une crevette dans tous ses états ou un galet à différentes heures de la journée et des marées. Il se garde bien d’ôter aux choses tout leur mystère… La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d’ombres. Sa feuille d’or tient impassible au creux d’une colonnette d’albâtre par un pédoncule très noir. Les papillons miteux l’assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous frémissent aux bords d’une frénésie voisine de la stupeur. Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales encourage le lecteur, — puis s’incline sur son assiette et se noie dans son aliment. Je me souviens avoir découvert les Pièces de Francis Ponge, son autre recueil de Proêmes, en hypokhâgne, et avoir recopié et affiché La Bougie sur le placard de ma chambre, de même que je la contemplais se noyer dans son aliment tard le soir. Presque vingt ans après, en lisant ce recueil, je suis tombée en arrêt sur ces textes qui redonnent tout leur éclat à ces objets, lieux ou personnes qui semblent anodins, et en particulier sur Pluie, La Fin de l’automne, La Bougie, L’Orange, L’Huître, Le Pain, Escargots, Le restaurant Lemeunier rue de la chaussée d’Antin et L’introduction au galet. A découvrir absolument en contemplant les choses. Tags Francis Ponge, Poésie Cet article a été posté le Dimanche 28 octobre 2012 à 1009 dans ** J'ai beaucoup aimé, Carnet de Lectures, Fictions, Littérature française, Littératures européennes. Flux RSS You can skip to the end and leave a response. Pinging is currently not allowed.

PONGE Le Parti-pris des choses ; « La fin de l’automne » Comment se traduit la présence de l’écrivain dans son texte ? PONGE, Le Parti-pris des choses ; « Le pain » Qu’y a-t-il de nouveau dans la poésie de Ponge ? Comment ce poème transfigure-t-il la réalité de l’objet ?
IL'apparence de la bougie On trouve une métaphore filée de la plante dans les deux premiers paragraphes. La bougie est un objet étonnant "Pédoncule très noir", "feuille d'or", "plante singulière". La bougie est associée à un objet d'architecture noble "colonnette". Elle a une couleur noble également "albâtre". On peut remarquer plusieurs couleurs antithétiques "blanc", "noir". La bougie est à la fois minérale et végétale, puissante et fragile. Elle transforme les matières autour d'elle "massifs d'ombre", "meublées/ombre". Il y a une opposition entre les papillons et la bougie, le pluriel et le singulier. On trouve aussi une opposition entre l'apparence "or" et "albâtre" de la bougie et les papillons "miteux". On trouve l'idée d'une bataille entre la bougie et les lexical de la violence et plusieurs expressions hyperboliques donnent une dimension épique au poème "Assaillent", "brûlés", "bagarres", "Frénésie", "stupeur", "vacillement", "Se noie". Il y a des allitérations en "s" et "r" "Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous frémissent aux abords d'une frénésie voisine de la stupeur". Il y a des allitérations "f" "massif", "feuille", "préférence", "frémissent". Il y a enfin des assonances en "i" "ravive", "massifs", "impassible", "miteux", "vaporise". Ces sons donnent vie à la bataille. IIILe registre fantastique On peut relever le champ lexical de la nature "nuit", "plante", "massifs", "Pédoncule", "papillons", " Lune", "bois", ce qui paraît étrange puisque la scène se déroule dans une chambre. On remarque le champ lexical de la lumière et de l'obscurité qui soulignent une atmosphère inquiétante "nuit, "lueur", "ombre", "or", "noir", "Albâtre", "lune", "clartés". On peut noter la métaphore "Brusque dégagement des fumées". On ne sait pas qui dégage la fumée la bougie ou le livre ? Il faut relever l'utilisation du terme "originale". On perçoit l'idée d'un univers fantastique. Alors que l'on se situe dans une chambre ordinaire, on trouve un monde inquiétant et étrange. La bougie est personnifiée "Impassible", "se noie", "s'incline". C'est un objet qui est en train de fondre, de mourir. On peut noter le registre tragique qui rappelle que la vie est éphémère. Sa mort est douloureuse, elle se noie. La bougie est une allégorie de la vie. Elle symbolise la lutte quotidienne de l'Homme contre la mort. La bougie se bat contre les papillons. Mais elle meurt tout de même. Chaque paragraphe est une étape de la vie. L'enfance, le combat adulte, puis l'âge mûr et la mort. VLe thème de la lecture Dans le dernier paragraphe la métaphore de la bougie comme symbole de vie prend fin. La bougie devient ce qui éclaire le lecteur. On peut noter la présence du champ lexical de la lecture "livre", "lecteur". La bougie porte l'attention sur le livre "Par le vacillement des clartés", "Sur le livre", "encourage le lecteur". La bougie permet la lecture, et donc la connaissance. Comment est décrite la bougie ?I. La métaphore végétaleII. Un objet solideIII. La lutte de la bougieQue symbolise la bougie ?I. La vieII. La lutte contre les ennuisIII. La connaissanceEn quoi ce poème est-il original ?I. L'objet choisiII. La bougie comme symbole de la vieIII. Le registre fantastique FrancisPonge – Les Mûres Aux buissons typographiques constitués par le poème sur une route qui ne mène hors des choses ni à l’esprit, certains fruits sont formés d’une agglomération de sphères qu’une goutte d’encre remplit. * Noirs, roses et kakis ensemble sur la grappe, ils offrent plutôt le spectacle d’une famille rogue à ses âges divers, qu’une tentation très vive
Francis Ponge tente de poser un regard neuf sur les objets banals qui nous entourent. Il propose d'observer le monde avec des yeux nouveaux et patients, et de découvrir les richesses insoupçonnées derrière des choses aussi simples que le pain. Il veut donc étonner le lecteur, le surprendre. Il enlève aux objets habituellement poétiques leur mièvrerie le papillon devient lampiste et la fleur une tasse. Il s'éloigne des stéréotypes. Le poète travaille surtout sur le langage. Pour cela, il joue sur différents thèmes la faune et la flore "La Crevette", "Le Papillon", "Escargots", "L'Huître", "Notes pour un coquillage", "Le Mollusque", "Faune et flore", "La Mousse" et "Végétation" ; les minéraux "Le Galet" ; les objets manufacturés "Le Cageot", "La Bougie" ou "La Cigarette" ; la nourriture "Le Pain", "L'Orange", "Les Mûres" ou "Le Morceau de viande" ; la nature "Pluie", "Le Cycle des saisons", "Les Arbres se défont à l'intérieur d'une sphère de brouillard", "La Fin de l'automne", "De l'eau", "Le Feu" ; les lieux "Le Restaurant Lemeunier rue de la Chaussée d'Antin", "Les Trois Boutiques", "RC Seine Numéro", "Bords de mer" ; et les humains "La Jeune Mère", "Le Gymnaste", "Pauvres pêcheurs". ILe projet La poésie de Ponge est novatrice. Elle est écrite en prose. Ponge s'oppose au romantisme en choisissant des objets banals. Il s'oppose à la poésie engagée en refusant de défendre une idée. Il choisit de jouer sur la langue. Les sentiments et les idéaux ne sont pas la poésie. C'est le travail sur les mots qui pense que les choses ont une existence propre. Il croit qu'ils peuvent être utilisés comme des objets poétiques. Il suffit de bien les Le Parti pris des choses, le poète choisit ainsi des sujets étonnants, comme l’huître, le cageot, le savon ou le pain. Il observe les objets de façon naïve et tout à coup décèle la beauté. Le poète transforme ainsi les utilise parfois un vocabulaire technique. C'est sa manière d'insister sur la similitude entre poésies et sciences scientifiques. IIDes "choses" banales AL'huître et le pain Les poèmes "L'Huître" et "Le Pain" sont très célèbres. Francis Ponge, dans "L'Huître", traite de la création poétique. Il voit dans un objet fermé un univers, un monde tout entier. Cet objet peut d'ailleurs avoir une perle, un objet précieux, de la beauté. Le symbole naît de l'objet lui-même. Le poète est différent des autres, son monde, comme celui de l'huître, est clos, ce n'est pas facile d'entrer dedans. Mais quand on peut le faire, on découvre des pain, quant à lui, est utilisé pour montrer que tout peut être source de rêve. Il détourne les clichés sur le pain pour mieux montrer son caractère incroyable, entre la mie et la croûte. BLe cageot "Le Cageot" est un poème où Ponge fait l'éloge d'un cageot. Un objet très humble devient sujet poétique. Le poète met en avant le côté précieux de l'objet. Les réalités les plus banales et grossières deviennent y a dans ce poème un véritable travail sur le langage. Ponge veut jouer avec "les ressources infinies de l'épaisseur des mots". Le cageot devient ainsi un symbole de la vie humaine. Il est fragile, il ne sert qu'une fois. Quand on en a fini avec lui, on le jette. Il est donc éphémère. L'objet devient la mort. Mais Ponge casse aussi ce côté dramatique en usant d'humour, en détournant la fin du poème vers le comique. IIILes procédés poétiques Ponge utilise l’objet comme prétexte pour la création poétique. Il veut surtout jouer sur le langage. L'objet est un "ob-jeu". Il faut donc l'utiliser, jouer avec lui. Le poète utilise beaucoup d'images métaphores, comparaisons, oxymores, métonymies. Il tente de restituer aux objets une certaine originalité, de les sortir de leur personnifications permettent de donner vie aux objets. Ponge joue aussi sur les sonorités homéotéleutes répétition des finales de mots comme "noirâtre", "blanchâtre", "verdâtre", allitérations et assonances. Le poète est aussi friand de la polysémie des mots. Il crée aussi des effets de surprise, il crée ses propres objets utilise aussi l'humour. Il se fait l'interprète des objets. Il est celui qui comprend.
Francis Ponge Le recueil est constitué de 32 courts textes poétiques en prose qui peuvent être regroupés en plusieurs catégories : Le Cycle des saisons, Les Arbres se défont à l’intérieur d’une sphère de brouillard, La Fin de l’automne, De l’eau, Le Feu) ; - les lieux familiers (Le Restaurant Lemeunier rue de la Chaussée d’Antin, Les Trois Boutiques, RC Seine Numéro
2766 Il faut périodiquement désaffubler la poésie. Francis Ponge7242 C'est par sa mort parfois qu'un homme montre qu'il était digne de vivre. Francis Ponge, Note sur les otages7243 Il suffit d'abaisser notre prétention à dominer la nature et d'élever notre prétention à en faire physiquement partie, pour que la réconciliation ait lieu. Francis Ponge, Le Grand Recueil7244 L'amour des mots est en quelque façon nécessaire à la jouissance des choses. Francis Ponge, Le Grand Recueil7245 La meilleure façon de servir la République est de redonner force et tenue au langage. Francis Ponge, Pour un Malherbe7246 Comme de toute chose, il y a un secret du vin ; mais c'est un secret qu'il ne garde pas. On peut le lui faire dire il suffit de l'aimer, de le boire, de le placer à l'intérieur de soi-même. Alors il parle. En toute confiance, il parle. Francis Ponge7247 Peut-être la leçon est-elle qu'il faut abolir les valeurs dans le moment même que nous les découvrons. Francis Ponge7248 Tout l'automne à la fin n'est plus qu'une tisane froide. Francis Ponge7249 A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie. Francis Ponge, le Parti pris des choses7250 C'est surtout contre une tendance à l'idéologie patheuse que j'ai inventé mon parti pris. Francis Ponge, Poèmes7251 C'est une grande composition digne du Véronèse pour l'ambition et le volume, mais qu'il faudrait peindre tout entière dans l'esprit du fameux Bar de Manet. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7252 Deux ou trois fois par jour... au milieu de ce culte, le courrier multicolore, radieux et bête comme un oiseau des îles, tout frais émoulu des enveloppes marquées de noir par le baiser de la poste, vient tout de go se poser devant moi. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7253 Homme - - L'Homme est à venir - L'Homme est l'avenir de l'homme. Francis Ponge, Notes premières de l'homme7254 Je m'acharnai afin d'obtenir à partir de cela une poésie qui surprenne sans doute d'abord le lecteur aussi vivement ou aigûment que la Note. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7255 Je veux, que voulez-vous, par lentes ambages, décrire dans l'air toute ma pensée. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7256 L'aigreur empreinte sur son visage suffirait pour faire tourner une vendange... Francis Ponge, Le Parti pris des choses7257 L'homme tient mieux debout que le plus anthropoïde des singes. Il a fini de se redresser. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7258 La lumière et la musique y sont dispensés avec une prodigalité qui fait rêver. Des glaces biseautées, des dorures partout. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7259 Le langage ne se refuse qu'à une chose, c'est à faire aussi peu de bruit que le silence. Francis Ponge, Proêmes7260 Les choses les plus épaisses ne s'abordent pas sans subir quelque amenuisement... Francis Ponge, Le Parti pris des choses7261 Les rois ne touchent pas aux portes. Ils ne connaissent pas ce bonheur. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7262 Mesdames et messieurs, l'éclairage est oblique. Si quelqu'un fait des gestes derrière moi qu'on m'avertisse. Je ne suis pas un bouffon. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7263 Près de la place Maubert, à l'endroit où chaque matin de bonne heure j'attends l'autobus, trois boutiques voisinent Bijouterie, Bois et Charbons, Boucherie. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7264 Sans aucun souci du lendemain, dans un bureau clair et moderne, je passe mes jours. Francis Ponge, Le Parti pris des choses7265 Selon la surface entière d'un petit toit de zinc que le regard surplombe elle ruisselle en nappe très mince, moirée à cause de courants très variés par les imperceptibles ondulations et bosses de la couverture. Francis Ponge, Le Parti pris des choses

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Objectif Découvrir Francis Ponge, poète du 20e siècle, et son recueil Le Parti pris des choses. Francis Ponge a renouvelé le genre poétique du 20e siècle, notamment avec son recueil Le Parti pris des choses 1942, dans lequel il s’attache à décrire des objets du quotidien, à en rendre la beauté et la poésie, jouant avec toutes les possibilités créatives de la langue. 1. L'auteur a. Biographie Né à Montpellier, Francis Ponge 1899-1988 reste longtemps inconnu du grand public. C’est un article élogieux de Jean-Paul Sartre à l’occasion de la publication de son Parti pris des choses qui lui apporte une première notoriété, en 1944. Mais ce n’est que dans les années 1960 qu’il est pleinement reconnu comme l’un des maîtres contemporains de la poésie française. Il obtient le Grand Prix de poésie de l’Académie Française en 1984. b. Sa démarche un regard neuf porté sur les choses Sa poésie est complètement novatrice. Écrite en prose, elle prend le contrepied de la poésie romantique et n’est pas non plus une poésie d’opinion, une poésie engagée. Pour Ponge, la mission du poète ne consiste pas à étaler ses sentiments, mais à atteindre au plus juste la matérialité d’un objet, d’une chose ». Il est le poète des objets les plus banals. Pour lui, les choses ont une existence propre et deviennent objets poétiques, dès lors qu’on les observe attentivement. Les titres de ses deux premiers recueils, Le Parti pris des choses 1942 et Proêmes 1949, explicitent son projet. Dans Le Parti pris des choses, le poète révèle les richesses inaperçues des choses telles que l’huître, le cageot, le savon, le pain, etc. par une contemplation naïve et patiente. Puis, dans un langage précis et transparent, quasi scientifique, le poète transforme les choses » en paroles, il recherche des équivalents verbaux aux choses ». Dans Proêmes, il exprime la nécessité de mêler prose et poésie, la nécessité aussi de se soustraire aux conventions de la poésie telles que la versification. 2. Le recueil Le meilleur parti à prendre est de considérer toute chose comme inconnue. » Francis Ponge Le recueil est constitué de 32 courts textes poétiques en prose qui peuvent être regroupés en plusieurs catégories - la faune et la flore courantes La Crevette, Le Papillon, Escargots, L’Huître, Notes pour un coquillage, le Mollusque, Faune et flore, la Mousse, Végétation ; - les minéraux Le Galet ; - les objets fabriqués par l’homme Le Cageot, La Bougie, La Cigarette ; - les comestibles Le Pain, L’Orange, Les Mûres, Le Morceau de viande ; - les phénomènes naturels Pluie, Le Cycle des saisons, Les Arbres se défont à l’intérieur d’une sphère de brouillard, La Fin de l’automne, De l’eau, Le Feu ; - les lieux familiers Le Restaurant Lemeunier rue de la Chaussée d’Antin, Les Trois Boutiques, RC Seine Numéro, Bords de mer ; - les attitudes humaines La Jeune Mère, Le Gymnaste, Pauvres pêcheurs. 3. Les procédés de création poétique L’objet est un prétexte de création poétique, une façon de jouer avec le langage. L’objet devient un ob-jeu », comme il le dit lui-même, sans aucune trace de subjectivité l'utilisation de la 1e personne est de rigueur. Cependant, il utilise - une multiplicité d’images métaphores, comparaisons, oxymores l'huître est brillamment blanchâtre », métonymies, pour tenter de restituer aux objets une originalité ; certaines choses ne sont plus perçues qu’à travers le prisme des lieux communs ; - les personnifications qui donnent vie à l’objet le cageot est ahuri » et sympathique » ; - le jeu sur les sonorités des homéotéleutes figure consistant à répéter des finales de mots, qui fonctionnent presque comme des rimes comme noirâtre », blanchâtre », verdâtre », des allitérations et assonances en [k], avec les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles », en [r], comme parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre » des assonance en [u], comme flue et reflue à l’odeur et à la vue » ; - les jeux sur les mots la polysémie ; - les effets de surprise, loin des stéréotypes usés. Il crée ses propres objets poétiques ; - l’humour ; - il part du mot qui désigne l’objet, propose une définition, s’intéresse à son destin », à sa relation » avec l’homme et parvient à le rendre sympathique ; - il se fait l’interprète des objets muets en ayant recours au travail sur le langage, à l’épaisseur des mots. Il transforme l’ordinaire en significatif ; - l’objet, même le plus humble, contient tout un monde pour qui est à son écoute. Ainsi, l’huître, d’apparence rugueuse, contient une perle. L’huître représente en quelque sorte une allégorie de la création poétique la rugosité du travail, la difficulté d’ouverture, la beauté de l’univers intérieur et parfois, la perle. L'essentiel Francis Ponge, 1899-1988 est un poète du 20e siècle qui, en portant un regard neuf sur les choses », a renouvelé la poésie, notamment dans son recueil écrit en prose poétique, Le Parti pris des choses 1942. Il consacre son écriture aux objets familiers qui nous entourent tels que le pain, le cageot, l'huître, et cherche à révéler la dimension secrète, le merveilleux du quotidien. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours ! FrancisPonge écrit le 19 mai 1942 " le parti pris des choses ", il commença à le rédiger en 1935. Le poète cherche à décrire des " choses " du quotidien qui nous paraissent anodines en l'embellissant et faisant l'éloge de celui-ci. Le poème fut donc écrit durant la Seconde Guerre mondiale, on peut penser que Francis Ponge cherche à
Dossier / Travail, 2003 8 Pages, Note 17/20 Extrait Francis Ponge, un contemporain solitaire des surréalistes, né en 1899, en même temps poète-résistant et grand restaurateur des idéaux du classicisme et des valeurs de la francité, a créé un ensemble de poèmes. En 1961, apparaît son recueil Pièces » qui représente une œuvre contenant des textes écrits dans les années cinquante. Les textes clos de Pièces » s’apparentent à des fables après une définition-description », le poète tire, de la rencontre entre l’objet et les mots de l’objet, une morale » qui est aussi une leçon rhétorique. Avec humour Francis Ponge rend alors la parole dans ces textes au monde muet. Les éléments de ce monde muet sont chez Ponge aussi bien des objets naturels ou ordinaires », et délibérément anti-poétiques », comme la Mousse, la Cigarette, le Cageot, que des phénomènes physiques le Cycle des saisons ou des êtres humains figés en stéréotypes la Jeune Mère, le Gymnaste. Le but de Francis Ponge est de créer un objet qui ait, dans le monde des paroles, la même densité, la même manière d’être » que la chose dans le monde physique. Faisant partie de ce recueil et ayant comme thème le phénomène physique du cycle de saison, Le magnolia » représente un texte typique sur un objet naturel, structuré en vers libres, guidant le regard du lecteur sur la particularité de cette fleur. Comme chaque poème de Francis Ponge, ce texte sur le magnolia a sa propre forme extérieure. Celle-ci est représentée par une coupure en quatre phrases dont une, entre parenthèses, servant à refléter les saisons et le développement de cette fleur tout au long d’une année D’abord elle éclate ligne 1, puis on décrit son épanouissement ligne 6 et finalement la masse végétale s’exprime ligne 7-8. Afin d’analyser ce poème, on s’interrogera d’abord sur les deux différents états du magnolia objet et texte. Cela mènera ensuite à l’examen de la durée d’un événement, en analysant l’impatience de l’homme en vivant un moment aussi bien que la résistance du poète contre celle-ci en fixant par image un petit instant. Tout ceci nous conduira enfin à une réflexion sur l’œuvre durable en connexion avec les arts plastiques, c'est-à-dire l’œuvre qui résiste au temps ne seulement comme parole étant inscrit dans une pierre », mais comme image qui reste dans des têtes. On examinera d’abord la représentation du magnolia dans ce poème en se focalisant sur la réalité de cette plante et sur sa description particulière. Afin de reproduire le monde extérieur à travers cette fleur, Francis Ponge impose une forme rhétorique particulière à son poème, ce qui permet de le confondre » avec la réalité. En utilisant des expressions végétales comme la fleur » ligne 1, éclate » ligne 1, feuilles » ligne 5, arbre » ligne 5, épanouissement » ligne 6, masse végétale » ligne 7 et en donnant à son poème le titre Le magnolia », l’auteur donne au lecteur l’impression de lire une description scientifique et neutre de la plante, ce qui reflète la réalité de cette plante. On y décrit la plante grossièrement, sans aucune caractéristique, sans aucune individualité. Le magnolia n’est ici qu’un objet normal » et ennuyant » qui existe sans aucune signification spéciale, sans évoquer un seul sentiment. Mais en ajoutant à chaque phrase des expressions subjectives comme comme une bulle formée » ligne 1-2, sirop au caramel » ligne 3, à remarquer d’ailleurs la couleur caramélisée » ligne 4, un comble de satisfaction proportionnée » ligne 6-7, l’auteur, en rôle d’observateur de la réalité, impose sa propre interprétation à cet événement, ce qui lui emmène à créer son propre image de cette fleur dans sa tête. La fleur devient alors individuelle, ayant des caractéristiques spéciales et évoquant des sentiments particuliers. Ayant d’abord été considérée comme objet naturel sans aucune importance, la fleur devient maintenant le centre d’intérêt de ce texte, une chose célébrée en forme de parole. Le fait de décrire une petite fleur, qui n’a pas de grande importance pour l’homme, comme un objet d’art », une chose singulière, un événement évoquant pleins de sentiments, Ponge impose de l’humour à son poème. Son objectif est alors entre outre de montrer que les petites choses quotidiennes peuvent amuser notre vie. Cette parole particulière sur le magnolia montre qu’on ne peut pas tout à fait distinguer la réalité et la description du magnolia. En regardant et en décrivant cette fleur, chaque observateur se fait sa propre interprétation. [...] Fin de l'extrait de 8 pages Résumé des informations Titre Commentaire composé sur le poème Le magnolia » de Francis Ponge Université Université Jean Monnet Note 17/20 Auteur Jana Dietsch Auteur Année 2003 Pages 8 N° de catalogue V44646 ISBN ebook 9783638422048 Taille d'un fichier 427 KB Langue Français mots-clé Commentaire, Francis, Ponge Prix Ebook Citation du texte Jana Dietsch Auteur, 2003, Commentaire composé sur le poème Le magnolia » de Francis Ponge, Munich, GRIN Verlag,
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