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Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? ProblĂ©matique La conscience est la connaissance savante de ce que je suis. Donc nous pouvons remarquer que le contenu de la conscience est la reprĂ©sentation de ce que je pense ĂȘtre. Et pour savoir ce que je suis, je ne peux le formuler qu'Ă travers la conscience d'ĂȘtre. Donc la question posĂ©e semble tourner en rond, n'ĂȘtre qu'un sophisme. MĂȘme si je ne suis pas ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n'est pas un problĂšme pour moi. D'autre part, si je ne suis qu'un ĂȘtre pensant, comme le prĂ©cisait Descartes , dire que je sui un ĂȘtre diffĂ©rent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dĂ©doublement de l'ĂȘtre, entre celui qui est, et celui qui se contemple Ă travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Ătre, c'est exister, c'est ĂȘtre prĂ©sent au monde, marquer sa prĂ©sence, en niant l'indĂ©pendance de ce qui m'entoure, comme l'explique Hegel, Ă travers l'analyse du double cogito ; D'autre part j'existe Ă travers le regard d'autrui, qui me renvoie une image qui ne correspond pas nĂ©cessairement avec celle au quelle je cherche Ă coller analyse de la honte chez Sartre. La conscience est la reconnaissance d'une idĂ©e de soi-mĂȘme. Il faut s'interroger sur ce qui peut constituer ma conscience. L'idĂ©e de moi-mĂȘme ne peut se constituer seule ; je ne peux pas me connaĂźtre, car je ne peux pas me contempler, me saisir comme un objet que je regarde et que je juge. Descartes d'ailleurs, au dĂ©tour du doute mĂ©thodique n'apporte que la certi... En ontologie science dâ lâĂȘtre, on pourrait expliquer quâil y a une surproduction dâĂȘtre ; Moi-mĂȘme, je pourrais ĂȘtre deux ou trois personnalitĂ©s diffĂ©rentes. Nâest-ce pas un peu surprenant ? Nous allons essayer de dĂ©mĂȘler les fils de ce nĆud. Plan dĂ©taillĂ© I. Quâest-ce qui peut me faire soupçonner que je ne suis ce que je pense ĂȘtre ? a. Descartes prĂ©cise que la conscience est transparente Ă elle-mĂȘme. Il ne peut pas y avoir de pensĂ©e qui Ă©chappe Ă notre conscience, et si il y a des pensĂ©es qui nous Ă©chappent, câest quâelles nous sont Ă©trangĂšres. Elles ne proviennent pas de nous. b. Dâautre part nous sommes libres dâĂȘtre ce que nous voulons ĂȘtre ; Notre ĂȘtre est un projet soumis Ă notre volontĂ© ; c. Mais Freud fit remarquer que cette thĂ©orie ne suffit pas Ă expliquer tous nos comportements. Il faut introduire lâhypothĂšse quâil existe un inconscient qui est une dimension de notre ĂȘtre dont nous nâavons pas conscience. II. Qui puis-je ĂȘtre si je ne suis pas celui que je pense ĂȘtre ? Je suis victime dâillusions, et elles peuvent se construire autour de trois structures diffĂ©rentes a. Soit je suis un ĂȘtre dĂ©terminĂ© par ses conditions de vie matĂ©rielles, et dont la conscience ne peut ĂȘtre que le reflet inversĂ© et idĂ©alisĂ©e, un peu comme toute idĂ©e, Ă©piphĂ©nomĂšne de la rĂ©alitĂ©. Je suis victime dâune idĂ©ologie de classe. Câest la thĂ©orie marxiste. b. Soit je sui un ĂȘtre qui se voile la rĂ©alitĂ© de son existence, et qui construit des illusions pour oublier lâabsurditĂ©, le non-sens de son existence ; lâillusion est une volontĂ© de donner une consistance Ă un ĂȘtre dont la seule finalitĂ© est de se reproduire puis de mourir ; Nietzsche expliquait trĂšs bien que lâhomme nie la pauvretĂ© de son existence, en se construisant une personnalitĂ© diffĂ©rente. c. Ou bien je suis un ĂȘtre inaccessible, que je ne peux pas connaĂźtre, et ma conscience ne possĂšde quâune connaissance superficielle de ce que je suis.. »DfgdfmD.