Dissertationde Philosophie Suis-je ce que j’ai conscience d’ĂȘtre ? La conscience est un savoir accompagnant la vie, les pensĂ©es et les actes d’une personne. La conscience est par dĂ©finition, ce qui place l’homme en position de sujet seul, parmi tous les ĂȘtres vivants Ă  possĂ©der le sentiment de son existence.

Je me prĂ©sente comme contre la violence, pourtant, poussĂ© par la jalousie, j’ai violemment frappĂ© un homme hier soir. Nous avons donc l’occasion au cours de notre vie, de ne pas correspondre Ă  l’image ou encore Ă  la conscience que nous avons de nous mĂȘme. Il est donc lĂ©gitime de se demander si je suis rĂ©ellement ce que j’ai conscience d’ĂȘtre. La conscience est la connaissance plus ou moins claire de notre existence, essence, du monde qui nous entoure. C’est un tĂ©moin, la facultĂ© qu’a l’homme de connaĂźtre immĂ©diatement ses Ă©tats, ses actes intĂ©rieurs. Pour beaucoup, cette question met en jeu un prĂ©jugĂ©. En effet, si l’on n’y rĂ©flĂ©chit pas, la rĂ©ponse spontanĂ©e sera de dire qu’évidemment nous sommes ce que nous avons conscience d’ĂȘtre. Chacun de nous se connaĂźt, on ne peut pas en douter. Le problĂšme est de savoir si la conscience que nous avons de nous est une vĂ©ritable connaissance de nous mĂȘme. Mais, si la conscience de soi peut ĂȘtre Ă©vidente, le passage Ă  la connaissance de soi est-il possible ? La connaissance de soi ne demande-t-elle pas un apprentissage, des aides ? Nous verrons donc dans un premier temps qu’il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi. Mais, nous aboutirons dans un second temps, comment travailler Ă  la connaissance de soi. I. Il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi Ne pouvons-nous pas prouver que nous avons conscience de nous mĂȘme ? La conscience de soi ne commence-t-elle pas par la conscience d’exister ? Et, que pouvons-nous penser de la connaissance de soi ? a Des acquis remis en doute Pour bon nombre d’entre nous, la question pourrait sembler superflue je m’appelle X, je mesure 1m70, je suis brun aux yeux marron, de nationalitĂ© française
 Comment puis-je supposer que ce qui compose mon identitĂ© et ce en quoi je crois, que je tiens pour vrai, soit faux. Descartes montrera vite que l’on peut douter de cet acquis qui semble pouvoir nous dĂ©finir. En effet, ces caractĂ©ristiques relĂšvent de l’ouĂŻ dire, de la vue, autrement dit de notre sensibilitĂ© or, les sens sont porteur d’illusions et peuvent me tromper. Je ne peux donc pas m’autoriser Ă  prĂ©tendre que je suis ce que j’ai conscience d’ĂȘtre sous prĂ©texte que mes sens me le disent. Descartes l’a bien dĂ©montrĂ©, en soumettant toutes ses opinions Ă  l’épreuve du doute radical, lorsqu’il voulait dĂ©terminer ce qui pouvait ĂȘtre tenu pour vrai. Il y a une conscience qui est la plus certaine des connaissances la conscience d’exister. Elle est indubitable, et en plus de savoir que l’on existe et d’en avoir conscience et connaissance de ce qui nous dĂ©finit une chose pensante. Pourquoi est-ce une certitude ? Car la pensĂ©e est indubitable aussi, je ne peux pas douter de ma pensĂ©e car le doute est une pensĂ©e. b La conscience de soi passe-t-elle par la connaissance de soi ? Il a donc Ă©tĂ© facile de s’apercevoir de ce que j’étais, et d’en avoir conscience, je suis une chose pensante. Il est maintenant plus difficile d’avoir connaissance de soi. J’ai conscience de ce qui me caractĂ©rise au niveau collectif, de ce qui me rend Ă©gale Ă  tout ĂȘtre humain la pensĂ©e, mais puis-je savoir ce qui me caractĂ©rise au niveau individuel. La chose pensante que je suis se dĂ©tache du groupe parce qu’elle Ă  une personnalitĂ© elle se traduit par des actes, des jugements
 C’est Ă  ce niveau que se pose la question de savoir si nous sommes rĂ©ellement ce que nous avons conscience d’ĂȘtre. Je peux prĂ©tendre ĂȘtre facile Ă  vivre au quotidien, ĂȘtre ouverte aux autres, jalouse
 mais est-ce vraiment ce que je suis ? Comment puis-je m’assurer que ce que je pense de moi s’accorde avec la rĂ©alitĂ© ? Pour atteindre cette connaissance de soi, des obstacles sont Ă  surmonter. Il faut tout d’abord que j’analyse mes actes, opinions, pensĂ©es pour tenter de savoir si ce que je fais en pratique, s’accorde avec ce que je pense moi. Ceci nĂ©cessite une vĂ©ritable introspection, c’est l’analyse de soi par soi. Or, cette dĂ©marche ne garantit pas des rĂ©ponses objectives je suis Ă  la fois sujet et objet de la discussion, observateur et observĂ©. Je suis donc vouĂ©e aux erreurs car partiale et intĂ©ressĂ©e par les rĂ©ponses que je dois dĂ©gager de cette analyse. Mon observation sera trop subjective pour affirmer que la connaissance que j’ai de moi coĂŻncide avec la rĂ©alitĂ© car comme le dit Auguste Comte, on ne peut pas en mĂȘme temps regarder par la fenĂȘtre et se voir passer dans la rue ». Une autre difficultĂ© s’ajoute, la conscience peut nous tromper car la pensĂ©e peut ĂȘtre source d’illusions je prends conscience de ce que je dĂ©sire tenir pour vrai. De plus, l’existence de l’inconscience bloque une partie de la recherche de la connaissance de soi. Ce qui est indiffĂ©rent au regard de ma conscience est refoulĂ© dans l’inconscience. Il y a donc une multitude de perceptions de nous mĂȘme qui ne se transforment pas en aperceptions des Ă©lĂ©ments constitutifs de nous mĂȘme sont donc comme oubliĂ©s, et je n’en ai pas conscience. Je peux donc avoir conscience, et sans erreur, de ce que je suis rĂ©ellement en tant qu’homme, une chose pensante. Toutefois, il est plus difficile de prouver que ce qui me caractĂ©rise en tant que personne, au sens individuel correspond avec la conscience que j’en ai. Je prends donc partiellement conscience de ce que je suis. Comment puis-je m’aider Ă  parvenir Ă  la connaissance de moi malgrĂ© les obstacles ? II. Nous pouvons ĂȘtre ce que nous avons conscience d'ĂȘtre, par autrui et par l'introspection La connaissance de soi n’est pas innĂ©e, elle s’acquiert. Il faut donc prendre conscience de la mĂ©connaissance de soi pour commencer Ă  acquĂ©rir une connaissance de soi moins partielle. Mais, cela n’est pas suffisant, d’autres moyens me permettent d’y parvenir. a L’aide d’autrui Autrui est le mĂ©diateur indispensable entre moi et moi-mĂȘme » disait Sartre. En effet, j’ai besoin des autres et de leurs jugements pour me percevoir d’un autre point de vue, celui-ci Ă©tant cette fois-ci extĂ©rieure Ă  moi-mĂȘme, donc peut-ĂȘtre plus objectif. Je suis cette fois-ci seulement l’objet, l’observĂ©. Autrui peut donc m’éviter les mĂ©prises, les erreurs, les illusions sur moi-mĂȘme. Par exemple, lorsqu’un ami vous fait une remarque ou une critique sur vous, il vous arrive de vous vexer. Pourquoi ? SĂ»rement parce que vous ne vous Ă©tiez pas rendu compte de ce qu’il a soulignĂ©, vous vous en Ă©tiez fait une autre idĂ©e. Autrui est un tĂ©moin de soi-mĂȘme mais, tout comme je ne me suffis pas Ă  moi-mĂȘme pour me reconnaĂźtre, autrui n’est pas non plus suffisant. Il est donc nĂ©cessaire de mettre en parallĂšle les deux points de vue, le mien le jugement interne et celui des autres le jugement externe. Cette addition nous permet une meilleure approche de soi-mĂȘme. b L’introspection Le retour sur ses actes, permet aussi une meilleure connaissance de soi. La conscience que j’ai de moi sera plus fidĂšle Ă  la rĂ©alitĂ© si j’examine mes actes, ce que j’éprouve avec le recul, c’est-Ă -dire, Ă©lever la conscience spontanĂ©e Ă  la conscience rĂ©flĂ©chie. Il faut doubler tout acte de pensĂ©e de la pensĂ©e de cet acte, car la conscience rĂ©flĂ©chie naĂźt d’un dĂ©calage. Je dois donc faire une analyse de mes actes, de mes opinions avec le recul par rapport Ă  ceux-ci. Mais, le moment propice pour une meilleure connaissance de soi possible, n’est-il pas la fin de notre vie ? Le niveau de conscience va aussi avec le temps et l’ñge, il n’est pas Ă©vident de dĂ©finir l’identitĂ© de quelqu’un qui change au cours du temps. On se connaĂźt Ă  travers ses actes, ses pensĂ©es, or on se connaĂźt dans les situations prĂ©sentes, vĂ©cues, mais on ne peut pas prĂ©voir avec certitude ses actes futurs, ses sentiments Ă  venir. Tout comme on ne sait pas ce que nous apprendrons de nos futures rencontres. En ce sens, plus nous sommes vieux, moins de choses Ă  dĂ©couvrir nous attendent, il y a donc moins de choses imprĂ©vues Ă  un certain stade de la vie qui peuvent fausser la connaissance de soi. En effet, tous mes agissements, jugements, rencontres sont derriĂšre moi. Je peux donc en faire ma synthĂšse et voir toutes les facettes qui me composent grĂące Ă  mon vĂ©cu. Le moi, c’est-Ă -dire l’addition de tous les je qui me composent et qui sont apparus au cours de ma vie il y a diffĂ©rent je car j’évolue, je suis diffĂ©rente selon les jours, les annĂ©es, les humeurs sont entre mes mains pour juger de ma connaissance de moi. L’approche de moi-mĂȘme se rapprochera mieux de la rĂ©alitĂ© La connaissance de soi est donc un apprentissage long et difficile qui demande des efforts. La confrontation avec autrui, la conscience rĂ©flĂ©chie et la vieillesse sont autant de facteurs qui nous permettent de tenter de faire correspondre moi et la conscience que j’en ai sans pour autant parvenir Ă  la rĂ©alitĂ©. Conclusion La conscience de soi est possible, s’il s’agit de se connaĂźtre en tant qu’ĂȘtre humain. Jai conscience d’ĂȘtre, d’exister, d’un moi, et je ne me trompe pas. Mais, cette conscience ne permet pas une connaissance de soi, ces deux notions Ă©tant diffĂ©rentes et en ce sens, je ne sais pas ce que j’ai conscience d’ĂȘtre. Toutefois, si je me rends compte de cette mĂ©connaissance de soi, j’évolue dĂ©jĂ  en direction d’une meilleure connaissance de soi. La conscience vĂ©ritable de soi peut toutefois ĂȘtre favorisĂ©e par les relations avec autrui, avec l’ñge
 mais la connaissance n’est pas certaine.
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Eneffet, « je suis » est dĂ©finit par Descartes comme Ă©tant le « Moi ». Le terme « conscience » a pour Ă©tymologie CUMSCIENTA ce qui signifie avec science, avec savoir. La conscience est un type de savoir, accompagnant le savoir, il n’y a donc pas de science sans conscience. Toutefois, toute conscience ne produit pas de science.
Qui suis-je ? Cette interrogation d’ailleurs n’est pas spĂ©cifique Ă  la philosophie. Tout ĂȘtre humain s’interroge un moment donnĂ© sur la nature de ce qu’il est. Se connaĂźtre permet en effet de mieux s’adapter aux situations qui se prĂ©sentent, voire d’éviter certaines d’entre elles. La connaissance de soi sĂ©curise. Elle dĂ©limite nos pas sur un chemin non balisĂ©, fait d’incertitudes. Tout d’abord, la conscience humaine est la connaissance intuitive que l’esprit possĂšde de ses Ă©tats et de ses opĂ©rations. La conscience est le fondement et la condition de toute pensĂ©e. La pensĂ©e a pour objet soit le monde extĂ©rieur, c’est-Ă -dire la rĂ©alitĂ© comprenant le monde, autrui, etc. ; soit le sujet lui-mĂȘme. Ainsi que la conscience de soi dĂ©signe ce avec quoi je sais que j’existe, c’est l’existence qui s’apparaĂźt Ă  elle-mĂȘme. En ce sens, cela prĂ©suppose que je suis ce que j’ai conscience d’ĂȘtre. En effet, l’ĂȘtre dĂ©signe l’essence, la continuitĂ©, ce que la chose est, on peut donc imaginer que mon ĂȘtre coĂŻncide avec la conscience que j’en ai. Or la conscience peut se caractĂ©riser aussi comme une visĂ©e qui s’apparaĂźt Ă  soi-mĂȘme en faisant mouvement vers une chose qu’elle fait apparaĂźtre, en effet le je suis » se rapporte Ă  j’existe dans un ici et maintenant dont je m’échappe par le mouvement mĂȘme de la conscience qui est toujours un dĂ©ploiement d’horizon, intentionnalitĂ©. De cette maniĂšre un paradoxe semble se poser si nous sommes existence » dirigĂ©e par une conscience axĂ©e vers le devenir d’un autre ĂȘtre, synonyme de discontinuitĂ© ; comment peut-on l’accorder avec la connaissance de l’ĂȘtre oĂč le savoir, dĂ©termination d’une intuition sensible ? Comment mettre en lien la libertĂ© d’une existence avec la continuitĂ© d’une essence ? L’homme ne serait-il pas en train de devenir cet autre ? On serait amenĂ© Ă  penser aisĂ©ment que la conscience est une "science" de soi -mĂȘme et que ses informations correspondent Ă  ce que je suis rĂ©ellement, que mon ĂȘtre par consĂ©quent coĂŻncide avec la conscience que j’en ai. Cependant, on ne saurait oublier que parfois nous nous mentons Ă  nous-mĂȘme ou bien que nous avons du mal Ă  nous connaĂźtre, et ce malgrĂ© tous nos efforts. Ainsi, notre conscience de soi semble parfois incomplĂšte ou infidĂšle. Le sujet par consĂ©quent est problĂ©matique dans la mesure oĂč peut-on se fier entiĂšrement Ă  la conscience lorsqu’il concerne la connaissance de soi ou bien cette derniĂšre admet-elle des limites ? AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© les certitudes de la conscience de soi, nous nous axerons sur celles qui viennent rĂ©futer la fiabilitĂ© de la conscience et enfin nous dĂ©passerons ces limites. I. Une premiĂšre certitude la conscience de soi La certitude d’exister m’est donnĂ©e par ma conscience. Certes, je peux me tromper dans la connaissance que je crois avoir de moi celui qui croyait ĂȘtre courageux peut s'avĂ©rer n'ĂȘtre qu'un ĂȘtre pusillanime , etc. ; mais la pure conscience d'ĂȘtre, elle, est nĂ©cessairement vraie. Ainsi, Descartes au terme de la dĂ©marche du doute mĂ©thodique, dĂ©couvre le caractĂšre absolument certain de l'existence du sujet pensant je pense, donc je suis ». Quand bien mĂȘme tout ce en quoi je crois n'aurait pas plus de vĂ©ritĂ© que le contenu de mes songes, une certitude demeure, celle que j'existe, et aucun doute, aussi exagĂ©rĂ© soit-il, ne peut la remettre en cause. Descartes fait ainsi du phĂ©nomĂšne de la conscience de soi le fondement inĂ©branlable de la vĂ©ritĂ©, sur lequel toute connaissance doit prendre modĂšle pour s'Ă©difier. La conscience est transparente Ă  elle-mĂȘme, il n’y a pas de pensĂ©es qui Ă©chappent Ă  notre conscience, si elles nous Ă©chappent c’est qu’elles nous sont Ă©trangĂšres et ne viennent pas de nous. Ainsi, en se considĂ©rant comme substance pensante », je suis ce que j’ai conscience d’ĂȘtre. Je suis un ĂȘtre pensant et j’ai conscience de ma pensĂ©e. Si on envisage l’existence d’un cogito qui reprĂ©sente une Ă©quation irrĂ©versible entre la conscience et l’existence, on peut dire qu’avoir conscience c’est ĂȘtre. En effet le cogito est une vĂ©ritĂ© et seule certitude se fondant sur elle-mĂȘme la conscience Ă©nonce la vĂ©ritĂ© de sa propre existence sans avoir besoin d’aucun intermĂ©diaire extĂ©rieur Ă  elle-mĂȘme. Le sujet se qualifie d’ĂȘtre pensant dans la mesure oĂč il dĂ©couvre son existence grĂące Ă  sa pensĂ©e et ce dernier par consĂ©quent est ce qu’il a conscience d’ĂȘtre. DeuxiĂšmement, je suis tel que ma conscience me construit, elle constitue un fondement, principe justificatif d’un raisonnement. En effet, c’est la progression d’une prise de conscience qui permet le passage d’un individu Ă  un sujet, porteur de libertĂ© et d’identitĂ©, qui affirme un Je ». Ainsi, la conscience est le noyau dur de la certitude de soi et quand on dit Je » ; on atteste pouvoir ĂȘtre l’auteur d’un rĂ©cit qui narre notre devenir dans le temps, on se structure. Par exemple, un adolescent qui est un adulte en puissance, par sa conscience, est capable de se projeter et vise une fin par la mĂ©diation de moyens. De cette maniĂšre, puisque la conscience a le rĂŽle d’architecte, nous sommes Ă  la base rien, qu’un nĂ©ant d’ĂȘtre et en suivant la thĂ©orie de Sartre ; je ne suis que ce que je veux ĂȘtre. Par consĂ©quent, j’ai conscience de qui je suis. Nous sommes libres de ce que nous voulons ĂȘtre, notre ĂȘtre est un projet soumis Ă  notre volontĂ© ; je suis moi et pas un autre, c’est la certitude que me donne ma conscience de soi. II. Une conscience de soi qui reste nĂ©anmoins faillible En faisant de la conscience une chose », distincte du corps et repliĂ©e sur elle-mĂȘme, Descartes ne manque-t-il pas la nature mĂȘme de la conscience, comme ouverture sur le monde et sur soi ? PremiĂšrement, je ne suis pas exactement tel que je m’apparais Ă  moi-mĂȘme Ă  travers ma conscience. Nous pouvons ĂȘtre victimes d’illusions qu’on trouve sous deux structures soit je suis un ĂȘtre dĂ©terminĂ© par mes conditions de vie matĂ©rielles et la conscience est influencĂ©e par l’idĂ©ologie d’une classe, qui est reconnue par la thĂ©orie marxiste. Mais aussi un ĂȘtre peut ĂȘtre amenĂ© Ă  se voiler la rĂ©alitĂ© de son existence, pour brouiller l’absurditĂ© de cette derniĂšre. L’illusion ici est dans le but de donner de la consistance Ă  son ĂȘtre. Selon Nietzche, l’homme nie la pauvretĂ© de son existence en se crĂ©ant une personnalitĂ© diffĂ©rente de la sienne. Nous pouvons citer, dans cette idĂ©e de la production d’illusions par la conscience, Spinoza explique qu'une pierre consciente roulant le long d'une pente pourrait croire que c'est elle qui dĂ©cide d'avancer alors qu'en rĂ©alitĂ© elle est soumise aux lois de la pesanteur. L'homme est pareil Ă  cette pierre consciente les hommes quand ils disent que telle ou telle action du corps vient de l'Ăąme qui a une emprise sur le corps ne savent pas ce qu'ils disent et ne font rien d'autre qu'avouer leur ignorance de la vraie cause d'une action qui n'excite pas en eux d'Ă©tonnement ». De plus, les auteurs autobiographiques font partie de ses ĂȘtres en recherche de vĂ©ritĂ© sur eux-mĂȘmes et de connaissance de soi les autobiographes cherchent une sorte de thĂ©rapie en Ă©crivant une introspection sur eux-mĂȘmes. Ce qui veut dire qu’ils ne se connaissent pas bien eux-mĂȘmes et qu'ils cherchent en Ă©crivant leur passĂ© Ă  mieux comprendre leurs vies, leur actes et seraient crĂ©dules Ă  l’hypothĂšse d’un inconscient qui dĂ©leste une partie du pouvoir de la conscience. Ainsi, la conscience me dĂ©livre des pensĂ©es fausses de ce que je suis, mais toutes nos pensĂ©es sont-elles conscientes ? DeuxiĂšmement, tout homme en tant que sujet pensant s’établit Ă  travers sa pensĂ©e, selon Descartes toute pensĂ©e est consciente, or Ă  la suite de certaines maladies ou mĂȘme expĂ©riences quotidiennes telles que les lapsus, les actes manquĂ©s, nous sommes poussĂ©s Ă  croire qu’une partie de nos pensĂ©es sont inconscientes. Tout comme Leibniz, nous distinguons les petites perceptions si infinitĂ©simales qu’elles sont imperceptibles et dont nous n’en avons pas conscience, mais qui font nĂ©anmoins sur nous effet et l’aperception qui est la perception vĂ©cue comme telle, elle est la perception dont on a conscience. La perception de la lumiĂšre ou de la couleur, par exemple, dont nous nous apercevons, est composĂ©e de quantitĂ©s de petites perceptions, dont nous ne nous apercevons pas. Finalement, les petites perceptions sont au fondement de nos goĂ»ts, de nos actes et de nos pensĂ©es, sans qu’on se le sache, ainsi il y a remise en question de l’égalitĂ© entre la conscience et la pensĂ©e. Elles expliquent le je ne sais quoi » qui fait que nous aimons quelque chose, mais aussi l'inquiĂ©tude qui nous met en mouvement inquiĂ©tude qui n'est pas de la douleur, laquelle est consciente, alors que l'inquiĂ©tude est un sentiment vague. Nous sommes toujours traversĂ©s par une foule de petites perceptions inaperçues qui dĂ©terminent la tonalitĂ© de notre Ă©tat, et nous maintiennent en relation insensible avec la totalitĂ© du monde. Encore plus loin, les schizophrĂšnes n’ont pas conscience de leurs actes sur le moment mĂȘme. D’autres rĂ©alisent seulement quelques mois plus tard de leurs crimes, de leurs crises. Ce qui est encore plus grave, car pendant un mois par exemple ils n’ont pas conscience d’ĂȘtre ce qu’ils pensent ĂȘtre. Ici, l’inconscience est envisagĂ©e comme une activitĂ© psychique distincte de la conscience, l’inconscient que le moi, partie dominante, ignore. Cette partie psychique d’aprĂšs Freud, est composĂ©e d’un Ça, un Moi et un Surmoi. Le Ça et le Surmoi correspondent Ă  l’inconscient, oĂč l’un se caractĂ©rise comme un pĂŽle pulsionnel de dĂ©sirs infantiles, de plaisir, secteur le plus primitif ce qui est amoral, et l’autre correspond Ă  l’instance morale constituĂ©e par l’intĂ©riorisation des exigences morales. Le Moi a finalement le rĂŽle de trouver entre ces deux exigences contradictoires. Je dirais que la schizophrĂ©nie rentre plutĂŽt dans le Ça de l’inconscience puisque le schizophrĂšne a des pulsions agressives, ici le pouvoir de censure du Surmoi est endommagĂ©, laissant ressortir l’animalitĂ© de l’Homme. Alors que trĂšs souvent, nous sommes enfermĂ©s dans des rĂšgles sociales et morales, qui font que nous nous comportons d’une telle maniĂšre que nous sommes tout c’est-Ă -dire autrui sauf nous-mĂȘmes. Enfin, ces patients attestent d’une partie de nous dont nous n’avons pas conscience, mais qui constituent notre ĂȘtre. III. Existe t-il dĂšs lors des moyens pour dĂ©passer les incertitudes de la conscience de soi ? Ainsi la conscience de soi n’est pas toujours en accord avec ce que je suis et certains aspects de moi-mĂȘme m’échappent. Existeraient-ils des moyens pour dĂ©passer les incertitudes de la conscience de soi ? Tout d’abord, l’idĂ©e, selon laquelle un Être supĂ©rieur nous assure l’exactitude des informations fournies par notre conscience, permettrait au sujet de vĂ©rifier la vĂ©ritĂ© de sa conscience de soi. De ce fait, cela implique, comme dans la thĂ©orie cartĂ©sienne, de croire en Dieu, comme un Être qui nous est transcendantal et si bon qu’il ne peut vouloir nous tromper. Par exemple, de nombreux chrĂ©tiens suivent la bonne conduite prĂȘchĂ©e par leur Dieu et se laisse dicter les actes moraux ou interdire ceux qui ne le sont pas les pĂ©chĂ©s, dĂ©terminĂ©s par leur transcendant, c’est-Ă -dire de faire la distinction entre le bien et le mal et de se comporter d’une telle maniĂšre Ă  l’égard de ces valeurs. Cela peut s’apprĂ©hender comme une boussole » qui leur permet de savoir ce qu’ils sont. Ainsi, on peut dire qu’ils sont ce qu’ils ont conscience d’ĂȘtre. NĂ©anmoins, un point vient nuancer notre propos, dans la mesure oĂč la croyance forte de la religion se dĂ©finit comme absence de savoir et de certitude, l’idĂ©e ainsi exposĂ©e est Ă  envisager suivant l’adhĂ©sion ou non Ă  une croyance forte. DeuxiĂšmement, nous pouvons nous axer sur les Ă©changes avec les autres qui suffisent pour que chacun de nous prenne conscience de ce qu’il est. En effet, cela implique une rĂ©elle communication et Sartre nous apprend que la conscience reste seule ; le jugement de l’autre permet seulement d’accĂ©lĂ©rer la rĂ©flexivitĂ© sur la conscience de soi. Le regard d’autrui est un complĂ©ment Ă  la conscience de soi oĂč la rectification est possible. Ainsi selon Kant, la conscience permet de poser un Je », mais ce Je » est abstrait, universel, une fonction en nous, une capacitĂ© de synthĂšse de toutes nos reprĂ©sentations, il unifie le rĂ©el, c’est un Je » transcendantal, c’est-Ă -dire une condition de possibilitĂ© de toute expĂ©rience, ce n’est pas une rĂ©alitĂ© qui permet une connaissance, c’est une simple pensĂ©e et pas une intuition, dans La critique de la raison pure. Un exemple concret tirĂ© de notre vie quotidienne pourrait venir Ă©tayer notre rĂ©flexion une personne qui pense ĂȘtre suffisamment ouvert et sociable avec autrui, et se complet dans la communication avec les autres, va se rendre compte de son comportement introverti soit par une autre personne qui va lui tĂ©moignait ce caractĂšre soit par sa propre observation des autres et les relations qu’ils Ă©tablissent entre eux ; le sujet se compare et de fait cette distinction l’aide Ă  comprendre qui il est. Donc, la conscience de soi de maniĂšre totale sera permise par un mouvement vers le monde extĂ©rieur. Enfin, Ă  dessein de pallier les illusions que se fabriquent les hommes pour ne pas reconnaĂźtre l’absurditĂ© de l’ĂȘtre et qui leur font bĂątir leur existence sur un mensonge, il semble nĂ©cessaire, ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre, de l’accepter, l’analyser, la concrĂ©tiser dans un premier temps afin de la dĂ©passer et de fonder une existence basĂ©e sur la vĂ©ritĂ©, dont l’individu a conscience. C’est dans cette idĂ©e que l’écrivain Albert Camus, qui rĂ©fute le marxisme, conçut son roman L’étranger; Meursault est un individu indiffĂ©rent Ă  tous Ă  l’amour de Marie comme Ă  la mort de sa mĂšre. Comme Meursault, l’humain se sent Ă©tranger Ă  lui-mĂȘme. Il sombre dans le manque de la passion. A l’absurditĂ© de son ĂȘtre, il oppose un acte absurde ; tuer l’autre. Il tue un autre sans savoir pourquoi, on reconnaĂźt ici l’argument que nous agissons parfois sans avoir conscience de la raison qui nous a poussĂ©s Ă  commettre ces actes, ici Meursault n’a pas encore pleinement conscience de qui il est. Coupable sans sentiment de culpabilitĂ©, il ne rĂ©agit mĂȘme pas Ă  sa sentence de mort qu’il ne peut Ă©viter de tout de façon un destin tragique indĂ©passable. C’est en prenant conscience de l’absurditĂ© humaine qu’on se libĂšre de toute illusion. La nuit prĂ©cĂ©dant son exĂ©cution, Meursault devenu conscient et donc libre, profite des derniers moments de la vie. Finalement il a vĂ©cu la prise de conscience du non-sens de la vie Ă  l’idĂ©e que l’homme est libre de vivre sans appel », doit Ă©puiser la joie de cette terre. En ce sens, par nos actes, nous aidons notre conscience de soi Ă  accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ©. Conclusion En conclusion, nous avons pu constater que l’on est dans une certaine mesure ce que l’on a conscience d’ĂȘtre, au sens oĂč la conscience de soi nous reprĂ©sente Ă  nous- mĂȘme et nous communique des donnĂ©es fondamentales sur ce que nous sommes. Mais la connaissance ne peut ĂȘtre parfaite, car elle porte non sur un objet, mais un sujet, avec toute l’incertitude qui le caractĂ©rise sur le plan sensible, corporel, psychique. Faut-il y voir pour autant une insuffisance affaiblissant l’homme quant Ă  sa propre gouvernance ? Pourtant, les incertitudes ne sont pas Ă  comprendre comme des fatalitĂ©s dans le sens oĂč la conscience de soi peut se doubler d’une conscience rĂ©flexive, de la conscience d’autrui et aussi d’une conscience pratique. Ainsi, sans ĂȘtre toujours ce que l’on a conscience d’ĂȘtre, il est possible d’y remĂ©dier et de se connaĂźtre peu Ă  peu grĂące aux efforts et Ă  un certain travail sur soi. Mais, il va de soi aussi que ces efforts seront toujours Ă  reprendre, sachant que l’on est en perpĂ©tuel devenir et que par consĂ©quent la connaissance de soi ne peut ĂȘtre acquise une fois pour toutes.
Suisje ce que j’ai conscience d’ĂȘtre ? Il s’agit de confronter la conscience de soi Ă  mon ĂȘtre rĂ©el. Elle est un pouvoir de reprĂ©sentation permettant Ă  l’homme d’avoir la connaissance des choses et de lui-mĂȘme. La conscience est Ă©tymologiquement cum et scientia. Elle accompagne le savoir et la connaissance.
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID zJsqgBrizSF6BdUpn8Ok5hJ3WsP1xMOADHPUGViAU7BGXti3nr2xWg== I 1) je suis ce que j'ai conscience d'Ă©tre avec descartes et le cogito. 2) critique avec husserl on ne pe ps diserner avoir conscience de soi et conscience du monde. II) je ne suis pas ce que j'ai conscience d'etre. 1) j'ai utilisĂ© l'inconscient freudien. 2) critique de sartre l'incosncient implique plus de libertĂ©. CorrigĂ© dissertation philosophie dont la problĂ©matique est Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? Extrait de la dissertation Je suis, j'existe dans un ici et un maintenant dont je m'Ă©chappe par le mouvement mĂȘme de la conscience qui est toujours dĂ©ploiement d'un horizon, intentionnalitĂ© voir Chemins de la PensĂ©e de J. Russ, Je suis ce que je pense et je pense ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un ĂȘtre pensant. Toute conscience Ă©tant intentionnalitĂ© Husserl, rien de ce que je suis ne m'Ă©chappe. Mais, ce que je suis est une chose. La conscience que j'ai de moi-mĂȘme en est une autre. La preuve en est qu'autrui est capable de me rĂ©vĂ©ler des traits inconnus de ma personnalitĂ©. De plus, nombre de mĂ©canismes inconscients viennent troubler la connaissance que j'ai de moi-mĂȘme. ThĂšmes abordĂ©s dans la dissertation conscience, libertĂ©, inconscience, ĂȘtre
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Jesuis ce combat, je ne suis pas un des termes engagĂ©s dans le conflit, mais je suis les deux combattants et le combat lui mĂȘme, je suis le feu et l'eau, qui entrent en contact et le contact est l'unitĂ© de ce qui absolument se fuit.(Philosophie de la religion) - Georg Wilhelm Friedrich Hegel Je n'ai pas choisi d'ĂȘtre douĂ©, je m'en suis servi.
Philosophie > sujets expliquĂ©s - Question simple "Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre?" Il s'agit, dans un premier temps, de vous aider Ă  comprendre le caractĂšre problĂ©matique de la question ce qui justifie que ce soit un sujet de dissertation. C'est primordial on ne comprend pas ce qu'est l'exercice de la dissertation en philosophie tant que l'on ne comprend pas ce qu'est une problĂ©matique. Et c'est la problĂ©matique qui orientera, dĂ©terminera tout le devoir le plan rĂ©pond aux exigences de la problĂ©matique -choisir des axes de rĂ©flexion pour traiter un problĂšme. Alors ici il faut partir d'une analyse fine du sujet, il s'agit de voir quel systĂšme d'opposition joue dans le sujet et mĂšne Ă  poser la question. Ce qui est central ici, c'est la tension voire l'opposition entre "ce que je suis" rĂ©ellement, ce qui me dĂ©finit, ce qui dĂ©finit mon ĂȘtre et "ce que j'ai conscience d'ĂȘtre". Ayant repĂ©rer cette tension, il s'agit dans un premeir temps de se demander d'oĂč elle vient pourquoi cette opposition? Qu'est-ce qui nous fait soupçonner qu'il n'y a pas de coĂŻncidence entre ce que je suis et ce que j'ai conscience d'ĂȘtre? Le problĂšme ne vient-il pas de ce que l'on s'aperçoit que la conscience peut ĂȘtre source d'illusions? Avoir conscience de quelque que chose est-ce connaĂźtre ce quelque chose? N''est ce pas plus de l'ordre de la perception que de la connaissance? Ainsi en faisant le lien entre conscience et perception la perception Ă©tant distinguĂ©e de la connaissance Ă  proprement parler -songer ici aux erreurs des sens les choses ne sont pas toujours telles que je les perçois, etc., on peut se demander en effet si ma conscience seule me renseigne totalement sur ce que je suis. Mais nous avons ici affaire Ă  un problĂšme car prĂ©cisĂ©ment Ă  la fois on voit ce qui pourrait nous faire soupçonner cette non-coĂŻncidence et en mĂȘme il y a cette idĂ©e que la conscience, Ă©tant ce qui nous dĂ©finit et l'Ă©lĂ©ment par lequel on pense voyez ici Descartes, MĂ©ditation 2, doit permettre de nous connaĂźtre. VoilĂ  pour la situation gĂ©nĂ©rale du problĂšme, et voilĂ  de quoi rĂ©flĂ©chir pour commencer. " Documents attachĂ©s aucun document joint. Demandezvous ce qui distingue le rationnel et le raisonnable et si le rationnel peut ĂȘtre dĂ©raisonnable. En obĂ©issant Ă  un commandement raisonnable c'est au meilleur de moi mĂȘme que j'obĂ©is: en acceptant ce qui est conforme ai bien, je consens Ă  ma propre rĂ©alisation comme ĂȘtre raisonnable, personne, fin en soi. ï»ż403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID ziEZXVaJlxWIo-aQyHdJP-Bm65ori6fi2V-jJFwrb_pRZq2uqixcWA== LescorrigĂ©s du bac philo sont maintenant disponibles ici. Retrouvez ici les sujets du bac philo pour les sĂ©ries technologiques. Examen du bac philo du
Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? ProblĂ©matique La conscience est la connaissance savante de ce que je suis. Donc nous pouvons remarquer que le contenu de la conscience est la reprĂ©sentation de ce que je pense ĂȘtre. Et pour savoir ce que je suis, je ne peux le formuler qu'Ă  travers la conscience d'ĂȘtre. Donc la question posĂ©e semble tourner en rond, n'ĂȘtre qu'un sophisme. MĂȘme si je ne suis pas ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n'est pas un problĂšme pour moi. D'autre part, si je ne suis qu'un ĂȘtre pensant, comme le prĂ©cisait Descartes , dire que je sui un ĂȘtre diffĂ©rent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dĂ©doublement de l'ĂȘtre, entre celui qui est, et celui qui se contemple Ă  travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Être, c'est exister, c'est ĂȘtre prĂ©sent au monde, marquer sa prĂ©sence, en niant l'indĂ©pendance de ce qui m'entoure, comme l'explique Hegel, Ă  travers l'analyse du double cogito ; D'autre part j'existe Ă  travers le regard d'autrui, qui me renvoie une image qui ne correspond pas nĂ©cessairement avec celle au quelle je cherche Ă  coller analyse de la honte chez Sartre. La conscience est la reconnaissance d'une idĂ©e de soi-mĂȘme. Il faut s'interroger sur ce qui peut constituer ma conscience. L'idĂ©e de moi-mĂȘme ne peut se constituer seule ; je ne peux pas me connaĂźtre, car je ne peux pas me contempler, me saisir comme un objet que je regarde et que je juge. Descartes d'ailleurs, au dĂ©tour du doute mĂ©thodique n'apporte que la certi... En ontologie science d’ l’ĂȘtre, on pourrait expliquer qu’il y a une surproduction d’ĂȘtre ; Moi-mĂȘme, je pourrais ĂȘtre deux ou trois personnalitĂ©s diffĂ©rentes. N’est-ce pas un peu surprenant ? Nous allons essayer de dĂ©mĂȘler les fils de ce nƓud. Plan dĂ©taillĂ© I. Qu’est-ce qui peut me faire soupçonner que je ne suis ce que je pense ĂȘtre ? a. Descartes prĂ©cise que la conscience est transparente Ă  elle-mĂȘme. Il ne peut pas y avoir de pensĂ©e qui Ă©chappe Ă  notre conscience, et si il y a des pensĂ©es qui nous Ă©chappent, c’est qu’elles nous sont Ă©trangĂšres. Elles ne proviennent pas de nous. b. D’autre part nous sommes libres d’ĂȘtre ce que nous voulons ĂȘtre ; Notre ĂȘtre est un projet soumis Ă  notre volontĂ© ; c. Mais Freud fit remarquer que cette thĂ©orie ne suffit pas Ă  expliquer tous nos comportements. Il faut introduire l’hypothĂšse qu’il existe un inconscient qui est une dimension de notre ĂȘtre dont nous n’avons pas conscience. II. Qui puis-je ĂȘtre si je ne suis pas celui que je pense ĂȘtre ? Je suis victime d’illusions, et elles peuvent se construire autour de trois structures diffĂ©rentes a. Soit je suis un ĂȘtre dĂ©terminĂ© par ses conditions de vie matĂ©rielles, et dont la conscience ne peut ĂȘtre que le reflet inversĂ© et idĂ©alisĂ©e, un peu comme toute idĂ©e, Ă©piphĂ©nomĂšne de la rĂ©alitĂ©. Je suis victime d’une idĂ©ologie de classe. C’est la thĂ©orie marxiste. b. Soit je sui un ĂȘtre qui se voile la rĂ©alitĂ© de son existence, et qui construit des illusions pour oublier l’absurditĂ©, le non-sens de son existence ; l’illusion est une volontĂ© de donner une consistance Ă  un ĂȘtre dont la seule finalitĂ© est de se reproduire puis de mourir ; Nietzsche expliquait trĂšs bien que l’homme nie la pauvretĂ© de son existence, en se construisant une personnalitĂ© diffĂ©rente. c. Ou bien je suis un ĂȘtre inaccessible, que je ne peux pas connaĂźtre, et ma conscience ne possĂšde qu’une connaissance superficielle de ce que je suis.. »
DfgdfmD.
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