ï»żImpose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. Ă te regarder, ils sâhabitueront » RenĂ© Char Quelles sont les conditions, quelles sont les situations qui expriment lâhomme, la personne? Comment allons nous apprendre Ă devenir nous mĂȘmes dans un environnement qui nous pousse Ă la prudence , Ă la suppression de tout risque et Ă la conformitĂ© et lâappauvrissement des modĂšles de rĂ©ussite? Ceux qui ne parviennent plus Ă trouver de place dans un systĂšme Ă©conomique, social, culturel et politique, semblent osciller entre deux maniĂšres de retarder une prise de conscience inĂ©vitable. Ou bien ils semblent retarder encore et toujours le moment de la prise de conscience de leur extĂ©rioritĂ© et de leur exclusion â Ils voyagent, retardent leurs projets , remettent Ă plus tard de se confronter Ă un problĂšme dont ils ne voient pas le dĂ©but dâune premiĂšre solution. PlutĂŽt que de se sentir exclus, ils prĂ©fĂšrent se sentir jeunes, pas encore concernĂ©s ⊠et, ce, de plus en plus vieux . Tout pseudo statut de jeunesse est le prix de consolation de ceux que lâon a rejetĂ©s. Il serait encore trop tĂŽt⊠Dans un an peut ĂȘtre, on se mettra Ă rechercher quelque chose, âŠdont on sait quâon ne le trouvera pas. â Ou bien , dâautres , plus ĂągĂ©s, font eux, semblant que rien nâaurait changĂ© depuis leurs rĂȘves de jeunesse, leurs premiers plans ; Ă lâinverse des premiers, ils anticipent leur fin; ils attendent et comptent les jours qui les sĂ©parent dune retraite improbable. Ou bien encore, ils excusent leur inachĂšvement en projetant leurs responsabilitĂ©s sur la gĂ©nĂ©ration dâaprĂšs. Ils se prĂ©cipitent dans lâabandon des leurs, la fin du match. Ils ne souhaitent que conclure au plus vite, un chapitre dont ils nâont pas inventĂ© la fin. Entre ceux qui ne veulent peuvent plus y rentrer et ceux qui veulent en sortir au plus vite, nous,voici pris dans un systĂšme social, Ă©conomique et Ă©ducatif que plus personne nâhabite et dans lequel plus personne ne croit. Mais le statut dâextĂ©rioritĂ© a touchĂ© ses limites; il ne peut y avoir plus longtemps et pour longtemps encore absence de vie, absence dâimplication, absence dâhabitation. On ne peut toujours ĂȘtre en vacances de soi; on ne peut pas toujours vivre entre parenthĂšses. On ne peut pas toujours retarder le projet de soi mĂȘme. Alors on doit inventer de nouveaux verbes pour contourner les empĂȘchements de tous les jours. Ceux qui nâont plus de lieu pour habiter vont devenir des sur-habitants. Ils vont occuper tous les espaces libres, sâaccrocher Ă la moindre friche. On les traitera de nomades tandis quâils reviendront toujours dans les mĂȘmes endroits dâoĂč on croyait les avoir exclus. Et il en est de mĂȘme de ceux qui ont Ă©tĂ© rejetĂ©s de la rĂ©ussite scolaire, de ses parcours et de ses cursus sibyllins; ailleurs, ils vont devenir des sur-apprenants » ; ils vont apprendre une , deux , trois langues diffĂ©rentes; ils vont apprendre Ă vivre et Ă survivre en milieu hostile. Ils sâastreindront Ă lire et Ă Ă©crire tous les jours le peu quâils dĂ©chiffrent; avec les mots qui leur manquent ils vont Ă©crire notre histoire de demain. Et il en est encore de mĂȘme de tous ceux quoân a exclus des institutions, quâon a tenus Ă©loignĂ©s de tout lieu de pouvoir, dâinstallation, dâautoritĂ© et de lĂ©gitimitĂ©. Ils ont Ă©tĂ© soigneusement Ă©cartĂ©s des institutions, auxquelles ne sâaccrochent plus que ceux qui veulent en faire leur radeau, leur planque, leur retraite . Et bien ce nâest pas grave; ils vont sur-instituer tous les moments qui comptent. Moments de rencontres, de partage, dâamitiĂ©; moments arrachĂ©s au vide et Ă la normalitĂ©. Moments de surprise, moments de crĂ©ation, moments de vie parfois trop dĂ©bordante⊠Et voici que ce qui Ă©tait extĂ©rieur , pĂ©riphĂ©rique et exclu devient justement le centre; lĂ oĂč tout se passe , lĂ oĂč on sâinvente. Il y a une pĂ©dagogie pour cela câest celle du moment de la rencontre et du risque. Elle est le contraire de ce quâon nous a vendu; elle est le nĂ©cessaire car elle est ce qui manque. Extrait de la lettre dâAlbert Camus Ă RenĂ© Char Je parle dâabord pour moi qui ne me suis jamais rĂ©signĂ© Ă voir la vie perdre de son sens, et de son sang. A vrai dire, câest le seul visage que jâaie jamais connu Ă la souffrance. On parle de la douleur de vivre. Mais ce nâest pas vrai, câest la douleur de ne pas vivre quâil faut dire. Et comment vivre dans ce monde dâombres? » Week-end au ChĂąteau 28 fĂ©vrier et 1er mars Nous nous sommes retrouvĂ©s en grand groupe ce week-end au chĂąteau de Buno avec Jean-Jacques, Frank, Eric, Mounira, Rabiha et deux de ses enfants Rania et Nafti, Gabrielle et son fils ThĂ©o, Awa accompagnĂ©s de CharlĂšne et moi, LeĂŻla. La grande majoritĂ© du groupe dĂ©couvrait le chĂąteau pour la premiĂšre foisâŠnon sans un certain Ă©merveillement ! Eh oui, on sâest offert une vie de chĂąteau pendant ces deux jours ! Ce fut une premiĂšre expĂ©rience collective pour le groupe dâadultes engagĂ©s sur un projet sur un an de production pour autofinancer en partie un sĂ©jourâŠnous lâespĂ©ronsâŠ.en Andalousie !!! Et pourquoi pas !!! La journĂ©e du samedi, nous avons tous Ă©tĂ© visiter la miellerie du GĂątinais Ă Boutigny-sur-Essonne. Nous en avons pris plein les yeux en observant Ă la loupe des bourdons, abeillesâŠ, nous avons aussi appris le long procĂ©dĂ© que requiert la production de gelĂ©e royale, pu observer la vie dâune ruche et apprendre plein de choses sur lâorganisation des abeilles au sein de la ruches et les diffĂ©rents types de constructions quâelles concoctent pour leur habitat. Et en fin de visite, nous avons titillĂ© nos papilles en goĂ»tant les diffĂ©rents miels produits sur place miel de chĂąteigner, de ronce, de forĂȘt, de tilleulâŠ. Puis en rentrant chacun a pu profiter du grand ciel bleu avant la tombĂ©e de la nuit pour se ballader dans le parc du chĂąteau ou encore pour faire de la barque. La matinĂ©e du dimanche, CharlĂšne a proposĂ© un atelier fabrication de molki jeu en bois et moi un atelier de fabrication de nougat au miel nous aimerions vendre ce genre de choses pour financer le sĂ©jour alors il nous faut nous entraĂźner un peu ! Nous avons passĂ© un beau week-end et nous reverrons trĂšs bientĂŽt pour la suite des aventures ! Dimanche 1er mars Au jardin Nous avons encore eu quelques dĂ©sistements aujourdâhui pour le jardin mais malgrĂ© cela nous Ă©tions assez nombreux il y avait beaucoup dâenfants et deux mamans qui ne viennent que trĂšs rarement Ă lâassociation. Cela fait rĂ©ellement plaisir car câĂ©tait pour elles la premiĂšre fois quâelles venaient au jardin . En dĂ©pit du fait quâelles soient parti un peu plus tĂŽt, leur prĂ©sence a Ă©tĂ© trĂšs apprĂ©ciĂ©e par le reste des robinsons et elles ont, selon leurs dires, passĂ© une excellente journĂ©e. Bonne surprise encore, un papa qui a entendu parler de nous via le journal de la ville et qui est venu de lui-mĂȘme au rendez-vous ce matin devant le Dia. Il nous a parlĂ© du fait quâil voulait aussi participer aux ruches car il en avait depuis trois ans chez lui. De bons Ă©changes avec ce papa et son adorable fille qui a tout-de-suite aimĂ© lâambiance du jardin. En mĂȘme temps, qui nâaime pas lâambiance du jardin le dimanche ? Barbecue, causette, jardinage ! Question travail nous nâavons pas chaumĂ© dâailleurs ! Nous avons dĂ©placer le gros tas de BRF dâun bout Ă lâautre du jardin, nous avons retournĂ© une parcelle de terre et enlevĂ© toutes les racines encore prĂ©sentes en-dessous. Tous le monde y a donnĂ© de son coup de patte ! Quelques moments dĂ©tente aussi grĂące aux deux mamans qui ont organisĂ© des jeux collectifs pour les enfants chat, cache-cache, bĂ©rĂȘt etc. Une trĂšs bonne journĂ©e sous le signe du beau temps puisquâil nâa pas plu et quâil nâa pas fait froid ! A bientĂŽt !!! Samedi 28 fĂ©vrier A Champlan Câest avec un Kevin, malade que je pars sur le camp pour retrouver nos petits monstres. Nous avons prĂ©vu de nous dĂ©fouler en faisant plusieurs jeux. On commence par un jeu dâadresse, essayĂ© la semaine passĂ©e, oĂč les enfants doivent viser des plots numĂ©rotĂ©s. Si la balle rentre dans les plots, lâenfant qui a tirĂ© doit additionner ses points en fonction des numĂ©ros des plots. MĂȘme les plus petits sâessayent Ă viser ces cĂŽnes oranges et blancs quâon a allongĂ©s sur le sol. Difficile dâattendre son tour ! On change de jeu pour celui du chat avec nos petites balles bleues et rouges. Le chat tire sur les souris pour les transformer en chat. On sâinstalle ensuite plus calmement sur nos tapis pour colorier dans son cahier ou faire un bracelet ou collier de perles. On aide les plus petits car le fil est un peu gros, et le trou des perles, un peu petit. De jolis bijoux seront rĂ©alisĂ©s et portĂ©s sur le champ ! Samedi Ă Wissous Comme il nâĂ©tait plus acceptable que la question des vaccins bloque encore plus longtemps lâentrĂ©e des enfants Ă lâĂ©cole, avec notre partenaire La Voix de lâEnfant, ce samedi nous Ă©tions Ă Wissous pour une sĂ©ance collective de vaccination avec un mĂ©decin volontaire Le rĂ©sultat ne sâest pas fait attendre dĂšs le lundi tous les enfants sont allĂ©s Ă lâĂ©cole. Trois sont encore malheureusement en attente dâaccueil⊠Espace ado Aujourdâhui, ce fut un espace ado calme et intime. Nous Ă©tions avec Simena, son frĂšre Denis, Nabintu et son frĂšre Lossenie. Au dĂ©but, la demande a portĂ© sur Internet et plus prĂ©cisĂ©ment Facebook. Etant libres de faire ce quâils veulent, nous avons mis Ă leur disposition des ordinateurs. Denis voulait crĂ©er son Facebook. Jâavoue que personnellement, je ne voulais pas aider Ă la crĂ©ation dâun profil vu lâabsence dâintĂ©rĂȘt de ce que peuvent regarder la plupart des ados sur Facebook. LossĂ©nie, lui, se connecte pour jouer aux jeux vidĂ©os de Facebook. Il a aidĂ© Denis, quâil ne connaissait pas, Ă faire son profil. Ensuite, nous avons jouĂ© au billard. Denis est un bon joueur. LossĂ©nie, dĂ©butant, a beaucoup appris en deux parties, il a maintenant un geste efficace. Nous sommes passĂ©s Ă la radio. LossĂ©nie Ă©tait trĂšs enthousiaste dâĂȘtre responsable de la technique, ce qui lâa rendu bavard sur notre sujet de discussion qui tenait sur les diffĂ©rences hommes-femmes. Nabintu, plus fĂ©ministe que son frĂšre, a pourtant trĂšs vite cessĂ© de parler. LâĂ©mission est assez courte, faute de bonne volontĂ©. Alexandru, bien que pas encore ado, Ă©tait avec nous. Il a occupĂ© Fofi, le chien qui Ă©tait avec nous toute la journĂ©e. Il a participĂ© Ă la radio Ă©galement. Il aime aussi jouer aux jeux en ligne. Un peu de nostalgie pour moi il adore Super mario bros. Simena et Laura sont restĂ©es Ă la cuisine pour organiser les premiĂšres idĂ©es dâun projet de Simena un salon de coiffure-maquillage-manucure au sein du local. A discuter entre nous. En tout cas, elle a maquillĂ© Laura, et si jâavais Ă©tĂ© plus disponible, elle mâaurait coupĂ© les cheveux ! Villa Saint-Martin Il y avait du monde Ă la Villa Saint-Martin pour ce dernier Samedi des vacances. Nicolae et Cosmin ont pu affronter les petits et grands dans diffĂ©rents jeux de sociĂ©tĂ©s. Iasmina, toujours motivĂ©e pour courir a proposĂ© un grand jeu collectif oĂč dĂ©foulement et rigolade Ă©taient au rendez-vous ! Thibault sâest installĂ© sous une grande tente et a proposĂ© un espace lecture collectif. Les enfants bien installĂ©s sur des poufs et enroulĂ©s dans leurs couettes ont pu choisir librement des livres. AprĂšs ce moment dans le monde de lâimaginaire, les enfants se sont activĂ©s Ă la rĂ©alisation dâune grande fresque collective . DĂ©coupage, Collage, Coloriage et Gribouillage avait sa place dans cet atelier artistique. 15H45 lâheure du conseil des enfants a sonnĂ© ! Iasmina arriva avec le grand baton de parole et explicita les rĂ©gles pour le bon dĂ©roulement. Ce conseil dâenfants est un rĂ©el moment de participation citoyenne pour les enfants ! Dans une logique ascendante, cet espace-temps de libre-Ă©change et de discussion est un moyen de relever les besoins, attentes et envies des enfants. Non pas dans un objectif de lâenfant-roi mais bel et bien afin de permettre les enfants dâĂȘtre acteurs dans les dĂ©cisions les concernant et ainsi favoriser leur implication et lâappropriation dans les prochains ateliers. Ainsi, les membres du conseil se sont exprimĂ©s sans langue de bois dans un langage verbal ou corporel ! Ă la fin de ce conseil, les enfants ont votĂ© pour prĂ©parer des crĂȘpes lors de lâatelier cuisine de la semaine prochaine. Le petit Abdel Ă lâinitiative de la proposition a Ă©tĂ© Ă©lu coordinateur de cet atelier. De plus, suite Ă la demande des enfants, les pĂ©dagogues dâIntermĂšdes devront proposer un atelier de rĂ©paration de vĂ©lo. A nos caisses Ă outils, le printemps va arriver, les bicyclettes ne demandent quâĂ ĂȘtre rĂ©parĂ©es ! Vendredi 27 fĂ©vrier Notre premiĂšre soirĂ©e familiale Nous avons annoncĂ© lors de notre soirĂ©e conviviale de janvier que dorĂ©navant nous alternerions une soirĂ©e conviviale avec une soirĂ©e familiale. La deuxiĂšme formule consiste Ă rĂ©unir 3, 4 familles pour une soirĂ©e Ă organiser selon leurs envies, et pour des relations privilĂ©giĂ©es le temps dâune soirĂ©e. Nous inaugurons donc ce type de soirĂ©e avec une partie des familles des enfants qui ont participĂ© au sĂ©jour de la Fraternity Cup, en octobre dernier. DiankĂ©, Nadine et son petit frĂšre Giovanni, viennent faire les courses avec moi dans lâaprĂšs-midi pour ensuite prĂ©parer le dĂźner au local. Les filles ont tout prĂ©vu et avaient prĂ©parĂ© une liste. Il y aura mĂȘme un apĂ©ritif et des petits fours ! De retour au chaud, on se met tous au fourneau, avec Quentin et Thibault, qui nous prĂȘtent mains fortes. On prĂ©pare 3 quiches une lorraine, une au thon, tomates,oignons et une aux lĂ©gumes. Ensuite, on cuisine du riz avec ses petits lĂ©gumes et des petits croissants au fromage et jambon. Les filles prĂ©parent ensuite un quizz pour leur maman. On prĂ©parera ensemble une belle table et des cocktails coucher de soleil ». Tout est prĂȘt, je vais chercher les familles. Le petit Giovanni nous a beaucoup aidĂ© et est trĂšs fiĂšr dâaccueillir sa maman. On passe Ă table et les filles font le service et posent des questions de leur quizz au fur et Ă mesure du repas. Ce sont des questions sur le menu mais aussi sur elles. Quâest ce quâil y a dans les quiches ? Quel est mon plat prĂ©fĂ©rĂ© ? Quel mĂ©tier je veux faire plus tard? » ThĂ©resa, la mamie de Corentin se prĂȘte aussi au jeu. Le repas Ă©tait vraiment dĂ©licieux et bien prĂ©sentĂ©. On passe ensuite Ă lâĂ©tage pour le karaokĂ© et la danse. Les enfants chantent, mais aussi Sandra, la maman de Nadine et nous montrera mĂȘme un clip oĂč elle chante et reprendra les paroles avec ses enfants, en crĂ©ole du Cap Vert. Elle lance ensuite un deuxiĂšme clip ou Giovanni est figurant et danse avec ses enfants et aussi avec Iasmina. On finit la soirĂ©e avec encore quelques chansons en karaokĂ©, le tout en mangeant les gĂąteaux prĂ©parĂ©s par la mamie de Corentin. Je suis contente que les filles aient rĂ©ussi Ă se mobiliser et sâorganiser pour leur projet. Et puis, elles ont passĂ© ce petit moment privilĂ©giĂ© avec leur maman, comme elles lâavaient imaginĂ© Ă la fin de la Fraternity Cup chaque enfant du monde devrait avoir une famille et le droit de pratiquer des activitĂ©s quâils aiment. » La Rocade Aujourdâhui il faisait trĂšs beau sous le soleil de la Rocade, nous avons installĂ© les diffĂ©rents ateliers. Virginia a fait des beignets Ă la pomme et cuisinĂ© avec les mamans. Cela lui a aussi permis de rencontrer Sandra une bĂ©nĂ©vole de lâassociation. Iasmina Ă©tait sur le tapis petite enfance, elle a fait des dessins et a lu des contes. Kevin a fait du foot et du basket. Les enfants ont aussi jouĂ©s au badminton, ils Ă©taient trĂšs content et sâentraidaient pour apprendre et faire des progrĂšs dans ce sport. LeĂŻla a fait un puzzle de tour Eiffel en 3D. CharlĂšne a fait des bijoux en perle, surtout des bagues. Tous se sont rĂ©unis pour le goĂ»ter, Nous avons passĂ© une trĂšs bonne aprĂšs midi. Jardin de Saulx Une trĂšs belle aprĂšs-midi nous a accueillis aujourdâhui et trĂšs impatients de commencer avec Cosmin nous allons partir au jardin car nous devons se faire livrer 10m3 du brf par le Zymovert et comme il y a une semaine nous avions dĂ©jĂ commandĂ© du terreau nous Ă©tions obligĂ©s de changer lâendroit et le chargement du terreau environ 3 tonnes car plus tard vers 14h00 la livraison du brf a eu lieu. La premiĂšre tranche de livraisons arrive et nous sommes prĂȘts avec ce quâil faut et ensuite je repars pour le rdv de 14h00 pour chercher nos amis qui nous attendaient aussi impatients de nous revoir. Une fois arrivĂ©s, nous prenons nos bĂȘches et nos brouettes et nous commençons encore une fois Ă les remplir avec du terreau et faire de la place pour le brf et le travail en Ă©quipe mis en place fonctionne trĂšs bien et on sâen sort Ă merveille car le soleil aujourdâhui aprĂšs une longue absence sur le bleu ciel de Saulx, nous a chauffĂ©s et rĂ©chauffĂ©s sans arrĂȘt. Mais le temps passe vite et nous allons goĂ»ter tous ensemble et nous profitons dâun verre de chocolat avec du pain au chocolat ! Incroyable mais vrai ! Jeudi 26 fĂ©vrier A la Croix Breton CharlĂšne, Nicolae et moi Thibault avons profitĂ© du fait quâil nây avait pas de pluie pour commencer lâaprĂšs-midi par un atelier artistique avec les enfants. Lâobjectif de lâatelier Ă©tait de permettre aux enfants de dĂ©velopper leur expression artistique. Dans un premier temps, les enfants ont dessinĂ© selon leurs envies et imaginations Ă lâaide de pastels de couleurs sur une petite planchette en carton. Ensuite, nous avons accrochĂ© leurs crĂ©ations sur une grande planche blanche Ă lâendroit oĂč ils le souhaitaient. Un peu sous la forme dâun Puzzle Artistique » les enfants ont pu voir leur production individuelle contribuer Ă une Ćuvre collective ! Cette pratique artistique mĂȘlant expression individuelle et collective a donnĂ© la possibilitĂ© aux enfants de rĂ©flĂ©chir et Ă©changer ensemble quant Ă lâavancĂ©e de lâĆuvre commune. LâactivitĂ© a Ă©tĂ© un succĂšs les enfants ont Ă©tĂ© impliquĂ©s et appliquĂ©s ! Une envie de courir et de se dĂ©fouler nous est tous venu. Ainsi pour profiter au maximum de lâaprĂšs-midi nous avons rĂ©alisĂ© un grand jeu collectif. Nous avons jouĂ© pour la premiĂšre fois avec ces enfants au Jeu du Poule Renard VipĂšre ». CâĂ©tait trĂšs amusant de voir tous ces bambins courir aprĂšs les uns et les autres en chasuble de couleur pour attraper la queue ». A la demande des enfants qui ne voulaient pas voir cet aprĂšs midi se terminer, nous avons fait un BĂ©ret gĂ©ant. AprĂšs toutes ces activitĂ©s bien remplies, nous avons pu tous reprendre des forces autour dâun goĂ»ter bien mĂ©ritĂ© ! Au Skate Park Nous partons Iasmina, Flora et moi Virginia pour 15h oui câest encore les vacances. Aujourdâhui, pas de projet particulier, nous avons emmenĂ© le matĂ©riel pour permettre de monter les trois ateliers, Ă savoir la petite enfance, les jeux de sociĂ©tĂ© et le coin livres et coloriage. Nous avons commencer par plusieurs partie de Uno. Petits, grands, parents et enfants se sont rĂ©unis pour ce jeu indĂ©modable ! Les plus petits se faisaient aider par les plus grands tandis que certains adultes en profitaient pour tenter de tricher đ ! Pour me rĂ©chauffer, je suis ensuite partie enfiler les rollers et faire quelques tours de skate park, ce qui a permis dâailleurs de ramener les garçons qui Ă©taient en train de faire une partie de foot. En mĂȘme temps, si je vais au skate park, câest AUSSI pour faire du roller. Il faut rĂ©investir ce lieu pour ce quâil est aussi non ? Pendant ce temps, les plus petits faisaient des coloriages en Ă©coutant les histoires passionnantes de Flora et les plus grands jouaient Ă chat couleur avec Iasmina ! Avant le goĂ»ter, jâai pu continuer Ă interroger les enfants sur le rĂŽle de papa selon eux. Plusieurs rĂ©ponses des plus intĂ©ressantes un papa ça sert Ă ramener de lâargent » je passe beaucoup plus de temps avec mon papa » » le papa et la maman ne sâoccupent pas de la mĂȘme façon des enfants, la maman y passe plus de temps et est plus douce alors que le papa il est fort ». Bref, aprĂšs-midi au top malgrĂ© la pluie qui a pointĂ© le bout de son nez. Nous avons enfin dĂ©gustĂ© un bon chocolat chaud avec des enfants qui ne passent que trĂšs peu de temps au skate park dâhabitude. Ils ont tous pris le temps de se poser avec nous et discuter un peu ! Je ne serai pas lĂ la semaine prochaine mais jâai hĂąte de revenir au skate park et cette fois-ci, hors vacances đ La Ruche expression corporelle Afin de se dire bonjour, nous avons dĂ©marrĂ© par un jeu collectif trĂšs amusant Le chat clown » ! Ce jeu trĂšs sympa demande Ă chacun de maniĂšre individuelle, de solliciter tout le groupe en allant chercher lâautre et en exprimant quel chat il doit imiter. Pour le dĂ©livrer, il devra faire une expression ou un mouvement particulier. Cela amĂšne les enfants Ă interagir les uns les autres. Un atelier cirque est prĂ©vu aujourdâhui. LeĂŻla peut mettre Ă profit ses compĂ©tences pour Ă©changer un atelier assiettes chinoises » avec les enfants ! Dans un premier temps, LeĂŻla a prĂ©sentĂ© le matĂ©riel aux enfants, soient des diabolos, des balles de jonglage, des massues, des anneaux et pour finir, les assiettes accompagnĂ©es de leurs bĂątons. LeĂŻla a dessinĂ© des cercles au sol, Ă lâaide dâune craie, au mĂȘme nombre que les enfants. Le but Ă©tait quâils sây mettent, afin de se passer les diffĂ©rents outils prĂ©sentĂ©s juste avant. Cela a demandĂ© aux enfants de lâattention afin de crĂ©er une harmonie en crĂ©ant une chaĂźne. Il a fallu faire attention Ă la position de ses camarades et compter les uns sur les autres pour ne pas briser la chaĂźne. De plus, cela a permis aux enfants de manipuler le matĂ©riel avant de pouvoir sâen servir. AprĂšs avoir compris, Ă©tape par Ă©tape comment faire tourner lâassiette chinoise sur le bĂąton, nous avons pu faire des variantes concernant le lancĂ© dâassiette. Jâai observĂ© des enfants motivĂ©s Ă rĂ©ussir cette activitĂ©. Chacun a donnĂ© du sien afin dây parvenir. Des enfants intĂ©ressĂ©s par les consignes et intriguĂ©s par le cirque, ont créé une ambiance trĂšs agrĂ©able. Par la suite, nous sommes allĂ©s dans une autre salle composĂ©e de tables et de chaises. LeĂŻla a distribuĂ© le cahier de chacun afin quâil puisse y dessiner ce quâils ont fait dans lâaprĂšs midi. Les plus grandes ont pu lâĂ©crire avec leurs propres mots. Il a fallu reprendre des forces en prenant le goĂ»ter. A la tapisserie DerniĂšre sĂ©ance avant lâinauguration avec tout le monde et câest la premiĂšre fois que nous sommes si nombreux. Il y a Marie-Lourdes et ses filles, il y a Sonia et sa copine Najet, accompagnĂ©e de son petit Yassin. Najet, Marie-Lourdes et Charlotte ont essayĂ©, sous lâĆil attentif de NoĂ«lle et de Sonia, qui est dĂ©jĂ venue 3 fois et qui peut maintenant, Ă son tour, aider et conseiller les autres. Sur lâĂ©chantillon sur lequel nous nous entraĂźnons, nous avons terminĂ© une Ă©toile mais le petit bonhomme bleu nous donne bien du soucis car pour respecter le dessin de lâenfant qui lâa fait, il faut esquisser juste le contour et donc faire une toile », assez souvent pour cacher les fils bleus foncĂ©s sous les bleus clairs. Câest un peu abstrait quand on nây connaĂźt rien mais une chose est sĂ»re, il faut ĂȘtre patient. Les enfants, de leur cĂŽtĂ©, apprennent Ă faire des Ă©toiles de laine avec des pic Ă brochettes, câest chouette ! Mercredi 25 fĂ©vrier Ă Wissous LeĂŻla, Evelyne et moi Thibault avons prĂ©vu plusieurs activitĂ©s Ă proposer aux enfants. ArrivĂ©s sur le camp, les enfants nous ont accueillis et nous ont trĂ©s vite aidĂ©s Ă dĂ©charger tout le matĂ©riel. Avant de commencer les activitĂ©s, nous avons profitĂ© de passer voir les familles pour leur rappeler la venue du MĂ©decin ce samedi concernant les vaccins indispensables pour la rentrĂ©e scolaire des enfants. Une fois ce petit tour terminĂ© et le matĂ©riel installĂ©, nous avons pu proposer un premier jeu collectif. La semaine derniĂšre les pĂ©dagogues dâIntermĂšdes avaient pu mettre en place un jeu collectif sous la forme dâune course de relais oĂč les enfants pouvaient sâaffronter en Ă©quipe. Nous nous sommes appuyĂ©s sur ce jeu en rajoutant dâautres consignes plus techniques et ainsi agrĂ©menter la course de relais avec la mise en place dâun parcours. Les enfants ont trĂšs vite assimilĂ© les nouvelles rĂšgles et se sont vraiment amusĂ©s. Ce nouveau parcours, qui pouvait sâapparenter Ă une course de Garçon de CafĂ© » a permis de tester lâĂ©quilibre, la rapiditĂ© et la dextĂ©ritĂ© des petits et grands enfants ! Quelques mamans se sont mĂȘme prĂȘtĂ©es au jeu ! AprĂšs plusieurs essais les enfants ont rĂ©ussi Ă maitriser leur Ă©quilibre, en allant de plus en plus vite. Difficile pour nous de dĂ©partager les deux Ă©quipes ! AprĂšs cette course par Ă©quipe, nous nous sommes assis autour des tables afin de rĂ©aliser une activitĂ© manuelle et crĂ©ative. A lâaide de ballons de baudruche, dâentonnoir, cordelette, et de semoule nous avons, avec les enfants, créé des balles de jonglage et des Bollas ». Les enfants ont pu sâappliquer dans la confection de leur objet. Ils ont apprĂ©ciĂ© le fait de pouvoir expĂ©rimenter et jouer avec leur crĂ©ation directement aprĂšs. Les balles de jonglage et les bollas peuvent ĂȘtre rĂ©utilisĂ©es pour un spectacle ou bien un atelier dâexpression corporelle ! Nous avons mis en place le goĂ»ter, oĂč nous avons pu Ă©changer et discuter autour de gĂąteaux et de boissons chaudes avec les enfants et leurs mamans. au Jardin de Saulx Cette aprĂšs-midi ensoleillĂ© nous apporte de nouveau une belle journĂ©e sous le ciel bleu de Saulx. Nous commençons notre sĂ©ance de jardinage en essayant de trouver un autre endroit pour dĂ©placer le terreau, et ensuite de retourner la parcelle derriĂšre la serre pour la plantation de rhubarbe. Notre travail sâannonce doux car le soleil nous promets du beau temps et nous arrivons Ă finir la parcelle Ă retourner dans un temps record de 15 min. Tout ça Ă©tant dit et Ă©tant fait, nous arrivons vite au moment du gouter, mais pas avant de sâassurer que pour Vendredi on aura la livraison du brf sur notre terrain et que nos outils sont bien nettoyĂ© et ensuite bien rangĂ© dans le coffre du camion. A plus ! La Ruche Il est 13h45, nous partons chercher les enfants afin de profiter dâun atelier au sein du local. Dans le but dâutiliser les diffĂ©rentes tablettes Ă©ducatives que nous avons reçues, nous mettons en place une activitĂ© informatique afin de permettre aux enfants de savoir se servir des nouvelles technologies, trĂšs utiles dans la vie de tous les jours. Nous avons tentĂ© de stimuler leurs intĂ©rĂȘts respectifs en Ă©tant disponibles pour chacun, de maniĂšre individuelle. Pendant que Quentin expliquait les consignes Ă tout le monde, je tentais dâamener les enfants Ă rester attentif durant ce court temps. Dans un premier temps, lâimagier interactif a permis aux enfants de mettre des mots sur des images. Force est de constater que ce nâest pas facile de verbaliser ce quâils peuvent observer sur les paysages. Dans un second temps, chacun a choisi des jeux en utilisant la tablette, selon leurs intĂ©rĂȘts personnels. Alors, nous avons fait un jeu de sociĂ©tĂ© afin de se rĂ©unir tous ensemble autour dâune activitĂ© ludique. Il Ă©tait dĂ©jĂ lâheure de goĂ»ter. ApaisĂ©s, tout le monde Ă goĂ»ter avec le sourire, dans une ambiance trĂšs agrĂ©able. Ă Bel-Air Il fait de moins en moins froid et cela se voit. Les enfants sont rapidement venus nous rejoindre Ă Bel Air. Aline a pensĂ© Ă emmener le punching ball ET les gants de boxe qui vont avec ; ils ont eu Ă©normĂ©ment de succĂšs ! MĂȘme nous, adultes, avons apprĂ©ciĂ© taper dedans. Nous faisons quelques jeux de sociĂ©tĂ© ; Ă©chec, jeux de sept familles etc. Mais rapidement, le froid qui est quand mĂȘme un peu prĂ©sent il faut se le dire nous atteint totalement. Vite il est temps de trouver des idĂ©es de jeux collectifs. Nous proposons une gamelle. Hum..peu de succĂšs apparement. Certains ne savent mĂȘme pas ce quâest ce jeu mais refusent malgrĂ© tout pour faire un foot dans leur coin. Coup de bol pour nous, câest NOTRE BALLE. Alors nous prĂ©venons cette fois-ci non, pas proposons que nous faisons une gamelle. Et Ă©trangement, ils viennent tous demander ce que câest et acceptent de jouer avec plaisir. Comme quoi, il ne faut pas sâarrĂȘter Ă un apparent refus de leur part ! Nous faisons quelques parties jusquâĂ ce que certains dâentre eux se mettent Ă tricher. STOP on arrĂȘte le jeu sans leur faire la morale, ils comprennent trĂšs bien ce quâils font ces filous. Tant pis pour eux. Alors nous faisons un autre jeu ; un chat amĂ©liorĂ© je ne connais pas exactement le nom mais lâidĂ©e est de faire des couples de souris et un couple de chat. Une fois quâune des deux souris du couple est touchĂ©e, elle est en prison et son partenaire doit venir la dĂ©livrer. Le jeu a eu un grand succĂšs. Il a fait ressortir un bel esprit de solidaritĂ© et dâĂ©quipe ! Bon maintenant quâon a tous enlever nos manteaux Ă force de courir Ă travers tout le parc, il est temps de sâarrĂȘter prendre un bon goĂ»ter avec les autres enfants. De sublimes cupcakes faits hier par les mamans ont eu leur effet sur les enfants ouah jâadore les couleurs ». Nous leur rappelons que ce sont les mamans qui les ont faits et les invitons Ă ramener quelque chose Ă partager pour les prochaines fois. A la semaine prochaine ! Mardi 24 fĂ©vrier Maman est en bas, bĂ©bĂ© est en haut Maman est en bas Aujourdâhui, plus de monde que prĂ©vu. Câest top puisquâon a besoin de beaucoup de main pour faire tous ces goĂ»ters ! A peine arrivĂ©es, elles commencent. Elles nâont pas besoin de moi pour trouver le matĂ©riel et les ingrĂ©dients, alors je me mets Ă prĂ©parer une pĂąte Ă biscuit avec Awa, Sadio et Laurence. La fille dâAna mâaide Ă couper des formes de biscuits, les colorer, les dĂ©corer etc. Merci les filles. Quelques fois, les petits montrent le bout de leur nez mais câest trĂšs bref car eux aussi ont beaucoup de travail et finalement, ils ne font plus rĂ©ellement attention Ă nous. Les mamans et assistantes maternelles sont dĂ©tendues, elles peuvent cuisiner sans avoir peur pour les petits ! Ana, qui ne vient pas souvent, nous fait une dĂ©co pour les cupcake sublime. Ca va ĂȘtre difficile de ne pas en grignoter un ou deux ; ils nous narguent lĂ , rangĂ©s dans le frigo. Certaines mamans, comme Ana ou Awa, qui ne viennent pas trĂšs souvent, ont lâair ravie de lâaprĂšs midi quâelles sont en train de passer. Chacune discute avec son groupe de copine et aident comme elles peuvent les mamans quâelles connaissent moins. Que dâanimation ; musique, grignotage et papotage. Ce temps offre aux mamans un peu de rĂ©pit car Ă cĂŽtĂ©, les enfants sont entre de trĂšs bonnes mains. BĂ©bĂ© est en haut mais un peu en bas aussi Une premiĂšre enfant ĂągĂ©e de deux ans est arrivĂ©e la premiĂšre. Je me suis prĂ©sentĂ©e Ă elle en tant que stagiaire Ă©ducatrice de jeunes enfants et lui ai expliquĂ© que jâĂ©tais lĂ pour jouer avec elle ! Nous avons pris le temps de dĂ©couvrir lâespace petite enfance avec sa nourrice. DĂšs lors quâelle sâest adaptĂ©e Ă ce nouveau lieu, alors la nourrice est redescendue Ă tout Ă lâheure nounou ! », en faisant signe de sa petite main ! Il Ă©tait alors temps de sâattaquer aux jouets ! MaĂ«lys a trouvĂ© une canne Ă pĂȘche Poissons ?? ». Je lui ai alors donnĂ© les poissons, et nous avons fait une longue partie de pĂȘche Ă la ligne tout en chantant des chansons en lien avec ce thĂšme. Surprise ! Nafty et Alseny sont arrivĂ©s ! Les deux enfants, Ă©tant bien plus ĂągĂ©s que MaĂ«lys, il fut intĂ©ressant de les rendre responsable envers cette jeune enfant. Ils ont su comprendre et sâadapter Ă ses demandes ! Nous avons fait un jeu de sociĂ©tĂ© tout les quatre. MaĂ«lys a gagnĂ© la partie ! Elle Ă©tait contente. Il fut intĂ©ressant de prendre le temps de respecter le tour de chacun et dâapprendre Ă se connaĂźtre de cette maniĂšre. Par la suite, nous avons ouvert la porte de David et Sophie, ainsi quâĂ Sidi et Fatima ! Les plus grands se connaissaient car ils Ă©taient Ă lâĂ©cole ensemble auparavant. Une belle occasion de se retrouver autour du jeu. Je leur ai expliquĂ© que jâavais installĂ© un espace atelier fabrication de pĂąte Ă modeler ». Je suis trop trop pressĂ© de commencer lâatelier ! », sâexclama Alseny. Dans dix minutes, je vais ranger la salle, et nous allons retrouver les mamans, en bas, afin de faire lâatelier avec elles, si elles le souhaitent ! Câest avec engouement que nous sommes descendus en bas. Pendant que je finalisais lâinstallation de lâatelier, les enfants ont pu prendre leur goĂ»ter avec leurs mĂšres et partager lâatelier cuisine avec elles ! En parallĂšle, jâai installĂ© diffĂ©rents aliments sur la table afin que les plus jeunes manipulent la farine et autres matiĂšre. Le but Ă©tait de stimuler leurs sens, soit le toucher, le goĂ»t⊠Pour les plus grand, je leur ai installĂ© les rĂ©cipients avec des tasses remplies des ingrĂ©dients afin quâils puissent ĂȘtre autonomes dans la fabrication de la pĂąte Ă modeler. Oupss ; petite erreur, un enfant sâest emparĂ© de lâhuile et en a submergĂ© la pĂąte⊠Ce fut une pĂąte assez grasse, mais nous avons rattrapĂ© lâexpĂ©rience en rajoutant de la farine et du colorant. Les enfants ont pu repartir avec des petits pots remplis de leur fabrication ! Mission pĂąte rĂ©ussie ! Des interactions passionnantes alliant respect de lâautre et savoir vivre ensemble, jâai pu observer un dĂ©veloppement crĂ©atif et solidaire de la part des enfants, qui mâont, encore une fois, beaucoup appris ! Merci Ă eux !
13avr. 2021 - « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. » René Char. 13 avr. 2021 - « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. » René Char. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour
Ă la fin des annĂ©es 1950, on courait grand risque Ă monter dans une Facel Vega qui, tenant mal la route, pouvait Ă©chapper au contrĂŽle de son conducteur. La presse avait dĂ©jĂ Ă©voquĂ© les faiblesses de ce modĂšle puissant, responsable de trop dâaccidents 4 janvier 1960, Albert Camus, qui devait rallier Paris en train, son billet en poche, dĂ©cide de remonter de Lourmarin Vaucluse, aprĂšs les fĂȘtes de fin dâannĂ©e, dans la Facel Vega de son vieux complice, Michel Gallimard. Rue de Valois, AndrĂ© Malraux, ministre de la culture, attend son retour pour le nommer Ă la tĂȘte dâun grand théùtre, lâAthĂ©nĂ©e.â ĂDITO. Urgence CamusĂ 13 h 54, aprĂšs le dĂ©jeuner, aux abords de Villeblevin Yonne, sur la Nationale 5, le bolide du neveu de son Ă©diteur sâencastre Ă vive allure dans lâun des nombreux platanes, sentinelles impitoyables des longues lignes droites. Albert Camus meurt sur le coup ; Michel Gallimard, griĂšvement blessĂ©, succombe cinq jours plus de la voiture dĂ©sarticulĂ©e, parmi les bagages Ă©parpillĂ©s, quelquâun ramassera la sacoche dans laquelle Albert Camus avait rangĂ© le manuscrit, encore incomplet, du roman qui devait ĂȘtre son Guerre et Paix, le symbole Ă©clatant de sa renaissance littĂ©raire, aprĂšs des annĂ©es dâerrements et dâimpuissance. Le Premier fils de pauvre devenu philosopheAlbert Camus, prix Nobel de littĂ©rature 1957, fauchĂ© Ă 46 ans⊠Son cercueil, portĂ© par les habitants du village, sera enterrĂ© Ă Lourmarin, dans une froide lumiĂšre dâhiver, sous les arbres dĂ©nudĂ©s du Luberon. LâĂ©motion est considĂ©rable partout, en France comme dans le monde. La disparition fulgurante dâAlbert Camus ne fut pas seulement celle dâun homme mais aussi celle dâun possible quâil reprĂ©sentait, lâexistence du fait moral dans un monde dĂ©pouillĂ© de sens », Ă©crit Vincent Duclert, dans Camus, des pays de libertĂ©, un bel essai paru de la tombe, une simple stĂšle de pierre grise Albert Camus 1913-1960. Le poĂšte RenĂ© Char dont, sur les photos, la haute stature domine le cortĂšge funĂ©raire, dira Avec celui que nous pleurons, nous avons cessĂ© de parler mais ce nâest pas le silence. »Aux funĂ©railles dâAlbert Camus, le 6 janvier 1960, ses amis du monde littĂ©raire, Gaston Gallimard, RenĂ© Char, Emmanuel RoblĂšs, Jules Roy, Jean Grenier, Gabriel Audisio, Ă©taient prĂ©sents aux cĂŽtĂ©s des villageois de Lourmarin Vaucluse, oĂč lâĂ©crivain avait enfin retrouvĂ© lâinspiration. / Votava/Imagno/Getty AprĂšs bien des hĂ©sitations de ses amis et un long travail de diffĂ©rentes versions et notations raboutĂ©es par sa fille Catherine, gardienne infatigable de ses Ă©crits et de sa mĂ©moire, Le Premier Homme paraĂźt trente-quatre plus tard. Lâhistoire dâun orphelin, nĂ© pauvre, dont le pĂšre est mort Ă la guerre en 1914, et personne ne lui avait parlĂ© et il lui avait fallu apprendre seul, grandir seul, en force, en puissance, trouver seul sa morale et sa vĂ©ritĂ© ». Autant dâaccents autobiographiques, en Ă©cho Ă son premier essai publiĂ© Ă 21 ans â LâEnvers et lâEndroit â, dont la publication posthume rĂ©vĂ©lera que Camus tenait lĂ son grand Ćuvre. Une dĂ©couverte Ă©blouissante et douloureuse, tirĂ©e Ă 760 000 le saigneur », lâexĂ©cutera dans sa revue Les Temps Camus lâavait dĂ©jĂ Ă©tĂ© par les fossoyeurs de Saint-Germain-des-PrĂ©s, aprĂšs la publication de LâHomme rĂ©voltĂ©, en 1952. Son ami depuis des annĂ©es, Jean-Paul Sartre, avait lĂąchĂ© ses chiens dans Les Temps modernes, sa revue alors fort influente, pour briser avec condescendance ce fils de pauvre qui ne pouvait, Ă ses yeux dâagrĂ©gĂ©, se prĂ©tendre philosophe. SupĂ©rieur et mĂ©prisant, il avait jetĂ© cet argument Ă la figure de Camus, sans doute dĂ©jĂ suspect devant ces beaux esprits de rĂ©pĂ©ter que les stades de football et les théùtres avaient Ă©tĂ© ses seules intellectuelDe quoi fut-il accusĂ© ? Dâavoir dĂ©noncĂ© les dĂ©rives du marxisme, dĂ©crit le mĂ©canisme implacable de ce totalitarisme sanglant et rĂ©pressif, le systĂšme soviĂ©tique qui avait dĂ©naturĂ© lâĂ©lan rĂ©volutionnaire. Crime impardonnable aux yeux des thurifĂ©raires de lâURSS. Les grandes manĆuvres furent dĂ©ployĂ©es contre cet irrĂ©gulier libertaire qui ne rentrait pas dans le rang. Chaque gĂ©nĂ©ration se croit vouĂ©e Ă refaire le monde. La mienne sait pourtant quâelle ne le refera pas mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă empĂȘcher que le monde se dĂ©fasse. »Albert CamusSartre, le saigneur », lâexĂ©cutera dans sa revue et le rabaissera par des traits cinglants, utilisant ses affidĂ©s pour ostraciser cet humaniste Ă la morale de Croix-Rouge ». Catherine Camus nâa que 7 ans au moment de lâassassinat intellectuel » de son pĂšre. Elle le voit un matin se tenir la tĂȘte entre les mains, le regard triste. Je suis seul⊠», lui dit-il, dâun air dans ce climat de rĂšglement de comptes que Camus, rejetĂ© par les apparatchiks marxistes et lâintelligentsia germanopratine retranchĂ©e au CafĂ© de Flore, reçoit, Ă©crasĂ© par la charge, lâannonce de son prix Nobel Ă lâautomne 1957. Loin de le rĂ©jouir, cette consĂ©cration mondiale, qui le couronne Ă 44 ans, lâenfonce un peu plus. Il se sent embaumĂ© de son vivant. Depuis des mois, il nâarrive plus Ă Ă©crire, marine dans une sourde dĂ©pression, songe Ă en finir. Pourtant, son discours de Stockholm fera reçoit le prix Nobel de littĂ©rature, le 10 dĂ©cembre 1957 des mains du roi de SuĂšde, Gustave VI Adolphe. / KEYSTONE On se souviendra longtemps de sa voix traĂźnante de sĂ©pulcre, au lĂ©ger accent couleur de soleil, distribuant des piques Ă ses ennemis, dĂ©passant les vaines querelles par une formule trĂšs camusienne. Chaque gĂ©nĂ©ration, sans doute, se croit vouĂ©e Ă refaire le monde. La mienne sait pourtant quâelle ne le refera pas mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă empĂȘcher que le monde se dĂ©fasse. » Son retentissement moral nâeffacera pas les flĂ©trissures. Dix ans aprĂšs sa mort, un critique littĂ©raire bien en vue dĂ©gainera Ă son tour un libelle dont on ne retiendra que le titre Camus, philosophe pour classe terminale. Ultime pelletĂ©e de terreâŠUn traĂźtre » aux yeux des radicauxSi Camus, armĂ© de son honnĂȘtetĂ©, ne refusait pas la bagarre, il avait horreur des coups bas. Face Ă lui, une gauche marxiste sâarrogeant le camp dit du progrĂšs lâattaquait par esprit de meute, et la droite conservatrice fustigeait le peu de patriotisme de cet enfant dâAlger. Toute sa courte vie, Albert Camus fut dĂ©signĂ© comme un traĂźtre » par les radicaux des deux bords, hostiles Ă son dĂ©sir autant quâĂ la nĂ©cessitĂ©, aprĂšs les massacres et les attentats, de rendre conciliable ce que la guerre rendit inconciliable. La question algĂ©rienne sera la pierre de touche des jugements sans appel contre lui et de ses propres du destin sanglant vers lequel basculait sa terre natale, il prĂŽna le dialogue et un quand, conscient du destin sanglant vers lequel basculait sa terre natale, il prĂŽna en 1956 par un Appel pour une trĂȘve civile une troisiĂšme voie vers le dialogue et un compromis, les deux camps, le FLN partisan du terrorisme pour arracher lâindĂ©pendance et les ultras de lâAlgĂ©rie française, violemment arc-boutĂ©s sur les acquis de la colonisation, le chasseront de leur terrain dâaffrontement. Condamnant cet homme de bonne volontĂ© Ă un silence quâil ne rompra quâau lendemain du discours de Stockholm, lors dâune confĂ©rence de presse, poussĂ© dans ses retranchements par un jeune Ă©tudiant kabyle lâaccusant publiquement de ne pas prendre parti pour le rĂ©pond Camus, qui fut le premier journaliste expulsĂ© dâAlgĂ©rie pour avoir menĂ© campagne en faveur des Arabes ? En ce moment, on lance des bombes dans les tramways dâAlger. Ma mĂšre peut se trouver dans un de ces tramways. Si câest cela la justice, je prĂ©fĂšre ma mĂšre. » On ne voudra retenir que la derniĂšre partie de la phrase pour mieux lâaccabler, sans lui reconnaĂźtre lâhumanitĂ© du propos, ni lui concĂ©der la dignitĂ© de cette passera dĂšs lors pour une belle Ăąme », insensible au drame de son peuple, Ă lâurgence de se libĂ©rer du joug colonial et Ă lâinĂ©luctable indĂ©pendance. Et comme il condamne le terrorisme du FLN, câest donc quâil est pour lâAlgĂ©rie française⊠Emballez, câest pesĂ© ! Ce fut bien le procĂšs le plus mal ficelĂ© Ă son endroit mais aussi celui qui laissera le plus de humanisme raisonnĂ© »Tous ces assauts, violents, ne pouvaient quâatteindre ce partisan inlassable dâun humanisme raisonnĂ© », qui avait su prendre les armes face aux nazis. Comment pouvait-on le traĂźner devant le tribunal de lâopinion, lui, le fils de pauvre, nĂ© le 7 novembre 1913, Ă Mondovi, orphelin de pĂšre, Ă©levĂ© par sa mĂšre, sourde, illettrĂ©e, femme de mĂ©nage et sa grand-mĂšre, femme rigide et intraitable ?Dans l'atelier de l'oncle de Camus Ătienne, tonnelier Ă Alger en 1920 Albert Camus 7 ans est au centre, avec le costume noir. / PVDE/Rue des Archives FidĂšle Ă ses origines, il sera et restera la voix des humbles, des invisibles, des humiliĂ©s. SauvĂ© par lâĂ©cole oĂč deux enseignants, Louis Germain son instituteur Ă Alger, puis Jean Grenier, son professeur de philosophie au lycĂ©e Bugeaud, lâarrachĂšrent Ă la fatalitĂ© de sa condition sociale en lui ouvrant les portes de la culture, lâaccompagnant sur les chemins de sa libertĂ©. Le fameux vers de RenĂ© Char, lâun de ses amis les plus proches, aurait pu ĂȘtre Ă©crit pour le jeune Albert Camus Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. Ă te regarder, ils sâhabitueront. » La honte » du regard portĂ© sur lui par les autres, puis la honte dâavoir honte »TrĂšs vite, ce boursier, qui a connu la honte » du regard portĂ© sur lui par les autres, puis la honte dâavoir honte », attire lâattention de ses professeurs qui distinguent lâĂ©lĂšve hors du commun. Il dispose de tous les talents, Ă©crit, se fait un nom dans la grande ville, dĂšs ses premiers articles, mĂ»r dans ses idĂ©es, charpentĂ© dans ses convictions. SĂ©duisant, solaire et rayonnant mais aussi pudique, modeste, perclus de doutes qui ne le lĂącheront fureur de vivreIl Ă©prouve un vrai bonheur Ă jouer, trĂšs bien, au football oĂč il acquiert au milieu de ses coĂ©quipiers, unis et complĂ©mentaires dans lâaction, le peu de morale » quâil sâattribue et quâil conservera comme le trĂ©sor de ses jeunes annĂ©es algĂ©roises. Le gardien de but qui court vers un destin de professionnel est terrassĂ© par la tuberculose. Il frĂŽle la mort Ă 17 ans. Il comprend que la vie ne sera quâune brĂšve aventure et quâil ne doit pas passer Ă dans le football quâAlbert Camus Ă gauche, avec son Ă©quipe Ă Alger en 1937 trouve le peu de morale » quâil sâattribue. Une carriĂšre de joueur professionnel se profilait pour le brillant gardien de but, brisĂ©e par la tuberculose. / Tallandier/Rue des Archives Il y a ainsi une volontĂ© de vivre sans rien refuser de la vie qui est la vertu que jâhonore le plus dans ce monde », Ă©crira-t-il. Comme il se sait en sursis, il ne traĂźne pas en chemin. Il vivra Ă fond ses engagements, sa crĂ©ation, ses amours. Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? » Une jolie formule qui recouvrira la souffrance de quelques cĆurs brisĂ©s mais tĂ©moigne de la sincĂ©ritĂ© de ses fait du théùtre sur le modĂšle du TNP de Jean Vilar, sâĂ©panouit dans lâexercice de la mise en scĂšne, fortifie ses amitiĂ©s et multiplie les conquĂȘtes. Il nâa que 24 ans lorsquâil rĂ©dige LâEnvers et lâEndroit, vibrant rĂ©cit autobiographique sur ses origines de pauvretĂ© et de lumiĂšre, brĂ©viaire destinĂ© Ă le prĂ©server des deux dangers qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction ».Un grand journalisteChroniqueur judiciaire, position qui lui offre de sonder les obscuritĂ©s de lâĂąme humaine, critique littĂ©raire, reporter, journaliste de terrain, il signe, Ă 25 ans, une retentissante enquĂȘte sur La misĂšre en Kabylie » dont chaque phrase est un rĂ©quisitoire contre la colonisation. Ă la mĂȘme Ă©poque, son Manifeste pour un journaliste libre, qui sera censurĂ©, pose les quatre commandements dâun digne exercice de ce mĂ©tier la luciditĂ©, le refus, lâironie, lâ recommande dĂ©jĂ de ne rien publier qui puisse exciter Ă la haine ou provoquer le dĂ©sespoir ». Des annĂ©es plus tard, il quittera Combat, que son engagement et ses articles tranchants avaient hissĂ© au plus haut niveau, en invoquant lâincompatibilitĂ© entre lâargent et lâindĂ©pendance. Les capitaux ne vont jamais sans servitude. »La rĂ©daction de Combat en 1944. Albert Camus appuyĂ© contre le meuble est rĂ©dacteur en chef et Ă©ditorialiste dâaoĂ»t 1944 Ă juin 1947 du journal sous-titrĂ© De la rĂ©sistance Ă la rĂ©volution ». / RenĂ© Saint Paul/Rue des Archives Câest Ă Alger que sâancre chez ce MĂ©diterranĂ©en son hĂ©liotropisme sensuel, son goĂ»t charnel des paysages, ses inclinations pour les femmes auxquelles le relient des passions parallĂšles, de ferventes complicitĂ©s intellectuelles et le dĂ©sir de graver par de longues lettres les heures passĂ©es qui en prolongent le plaisir et en augmentent lâattente. Câest Ă Alger que sâaffirme chez cet agnostique le sens du tragique, que se forge son Ă©thique de la libertĂ©, que sâĂ©labore sa philosophie de lâ aurait-il pu en ĂȘtre autrement ? Il entre, Ă©videmment, dans la RĂ©sistance, journaliste Ă Combat le jour, clandestin la nuit, organisateur de lâombre au pĂ©ril de sa vie. Et trouve mĂȘme le temps de finir dâĂ©crire La Peste.â Ă LIRE. La Peste », le grand livre du coronavirus Ses articles et ses Ă©ditos, irriguĂ©s par une rĂ©flexion dĂ©ontologique plus que jamais nĂ©cessaire, restent trĂšs inspirants, note Maria Santos-Sainz, auteure de Camus, journaliste. La cohĂ©rence de son propos, rĂ©sumĂ©e par son cĂ©lĂšbre Ni victimes, ni bourreaux, et sa recherche obsessionnelle de la vĂ©ritĂ© dĂ©gagent une mĂ©taphysique de la dignitĂ©. Rendre visible lâinadmissible et la souffrance des humiliĂ©s. Soigner le langage, toujours chercher le mot juste, admirablement synthĂ©tisĂ© par sa formule si souvent citĂ©e et si mal appliquĂ©e âMal nommer les choses, câest ajouter au malheur du monde.â Combat fut la courroie de transmission de son humanisme rĂ©conciliateur. »Ăditorialiste de choc Ă Combat, il impose un ton, un style et une luciditĂ© qui forcent lâ de collection et membre du comitĂ© de lecture de Gallimard, Ă©ditorialiste de choc Ă Combat, lâorgane de la RĂ©sistance qui tirait Ă 200 000 exemplaires aprĂšs la LibĂ©ration, Albert Camus impose un ton, un style et une luciditĂ© qui forcent lâadmiration. Au lendemain de Hiroshima, il est le premier Ă entrevoir le gouffre vers lequel plonge lâhumanitĂ©. Ses articles dans Combat sont magnifiques et mĂ©ritent dâĂȘtre lus en public au mĂȘme titre que ses grands textes littĂ©raires, comme Noces », soutient AgnĂšs Spiquel, ancienne prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes garde-fouSes Ă©crits obligent les intellectuels du moment Ă se confronter Ă cette pensĂ©e de la mesure, ferme sur les principes, inflexible sur la recherche de la vĂ©ritĂ© et la dĂ©nonciation des injustices. DĂ©but du malentendu mais aussi de la diffĂ©rence de perception entre le vaste peuple de ses lecteurs et le carrĂ© de lâintelligentsia, acharnĂ© Ă le rĂ©duire en le cataloguant soit comme fasciste » mais oui !, soit comme un indĂ©cis. Camus nous apprend lâimportance vitale de la nuance et de la rĂ©flexion, le recul, le pas de cĂŽtĂ© pour se dĂ©faire du schĂ©matique et du manichĂ©isme, le temps du silence pour dĂ©passionner les dĂ©bats trop virulents. Il est lâĂ©ternel garde-fou contre les tentations extrĂȘmes. »Marylin Maeso Saâ pensĂ©e de midiâ, qualifiĂ©e de âmorale pour boy-scoutâ, rappelle AgnĂšs Spiquel, ne correspond en rien Ă la caricature du juste milieu oĂč on a tant voulu lâenfermer. Câest une morale exigeante, en Ă©quilibre fragile, en tension permanente avec des forces opposĂ©es. La conciliation, chez Camus, rĂ©clame dâĂ©couter les raisons de lâadversaire et de dialoguer pour arriver Ă la possibilitĂ© de nĂ©gocier. Et la mesure, câest opposer lâĂ©thique Ă lâefficacitĂ©, consentir Ă ĂȘtre moins efficace Ă court terme mais pour bĂątir lâavenir sur des fondations solides. » Quand lâheure est aux excommunications, comment recevoir cet apĂŽtre dâune justice Ă©quitable ? Camus trouve les mots pour se dĂ©fendre. Et attaquer. La dĂ©mesure ? Une posture toujours, une carriĂšre parfois. »Marylin Maeso, professeure de philosophie Ă OrlĂ©ans, auteure de LâAbĂ©cĂ©daire dâAlbert Camus, revient sur cette querelle capitale. Camus a raison. LâexcĂšs fait vendre. Câest facile, intense, ne demande pas beaucoup dâefforts et assure une bonne image. LâĂ©poque actuelle, qui privilĂ©gie le jugement lapidaire Ă lâanalyse, nous en inflige le spectacle tous les jours, sur les Ă©crans et les rĂ©seaux sociaux. Camus nous apprend lâimportance vitale de la nuance et de la rĂ©flexion, le recul, le pas de cĂŽtĂ© pour se dĂ©faire du schĂ©matique et du manichĂ©isme, le temps du silence pour dĂ©passionner les dĂ©bats trop virulents. Il est lâĂ©ternel garde-fou contre les tentations extrĂȘmes. »Michel Gallimard et Albert Camus en Grece au restaurant en juin 1958. / Tallandier/Rue des Archives Le destin de Camus est glorieusement et tragiquement liĂ© Ă celui des Gallimard. Gaston Gallimard le porta sur les fonts baptismaux de lâĂ©dition et Michel Gallimard lâentraĂźna dans une farandole dâamitiĂ© qui les mena tous deux Ă la mort. Depuis, Gallimard, avec le soutien de sa fille Catherine Camus, maintient haut le flambeau de son hĂ©ritage par une politique Ă©ditoriale exemplaire. Rien de ce qui touche Ă Albert Camus ne laisse indiffĂ©rent. »Alban CerisierParution posthume du Premier Homme, deux publications de ses Ćuvres complĂštes dans la PlĂ©iade, de multiples Ă©ditions renouvelĂ©es en Folio, exhumation de ses Carnets, ConfĂ©rences et discours, rĂ©vĂ©lation de ses nombreuses Correspondances dont la derniĂšre en date, celle, volumineuse et ardente 865 lettres⊠avec lâactrice Maria CasarĂšs, dont les ventes 60 000 exemplaires se sont envolĂ©es. Rien de ce qui touche Ă Albert Camus ne laisse indiffĂ©rent. Ce succĂšs de librairie impressionnant atteste quâil demeure une figure trĂšs prĂ©sente dans notre culture », souligne Alban Cerisier, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Ăditions Gallimard. Il fut mĂȘme question, sous la prĂ©sidence de Nicolas Sarkozy, de le transfĂ©rer au PanthĂ©on, projet recalĂ© par ses enfants. Une conscience contre le chaos »Au printemps 2020, lâengouement soudain pour La Peste, provoquĂ© par la pandĂ©mie, ramĂšne sur le devant de la scĂšne lâĂ©ternel Albert Camus, plus actuel que jamais, envisagĂ© comme un phare dans la tempĂȘte, Ă©clairant par une description clinique lâenchaĂźnement des Ă©vĂ©nements qui nous emportent. Du dĂ©ni Ă lâaffolement, quand la vague invisible du virus submerge les corps et les esprits. Camus montre comment lâobstination de quelques-uns quand tout semble perdu, la solidaritĂ© et lâengagement individuel au service du collectif deviennent la force de tous, pour tous », souligne Marylin recours Ă Camus renvoie aux annĂ©es lycĂ©e, Ă la dĂ©couverte Ă©mue de ses livres Ă lâadolescence, pĂ©riode de grandes questions philosophiques, ces futurs bagages existentiels. Les rĂ©seaux sociaux fourmillent de ses citations, relĂšve Alban Cerisier. Il accompagne nos vies, touche lâintimitĂ© de ses lecteurs. Par son refus des explications trop faciles, par son insistance Ă rappeler que chacun de nos actes nous lie Ă une communautĂ© de destins, il nous aide Ă penser le monde. »â DOSSIER. La Croix LâHebdoSoixante ans aprĂšs, sa mort marque la fin dâune Ă©poque. Nous avions tellement besoin de ce juste, dira Ionesco. Il Ă©tait, tout naturellement, dans la vĂ©ritĂ©. » Le 5 janvier 1960, lendemain de lâaccident, le titre de lâĂ©dito barre la une de Combat, son ancien journal Une conscience contre le chaos ». Nâest-ce pas, au fond, plongĂ©s dans le dĂ©sarroi dâune catastrophe sanitaire, humaine, Ă©conomique, en quĂȘte de repĂšres, avides de solidaritĂ© et de fraternitĂ©, ce que les lecteurs de 2020 cherchent en ouvrant La Peste ?.
18nov-2021 - "Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque." - René Char. 18-nov-2021 - "Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque." - René Char. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs
La chance prend de multiples formes, elle peut ĂȘtre insolente, mince, elle vous sourit, vous tourne le dos, vous profitez dâun coup de chance, vous la jalousez, la calculez comme une Ă©quation insoluble, mais comptez sur elle, vous la tentez, et souvent la compromettez, dans la vie professionnelle il faut lâĂ©pier, la forcer et la saisir, en dehors de tout contrĂŽle, car elle est magique, paradoxale, injuste, scandaleuse, aveugle⊠et inspire de nombreux auteurs. Bonne chance ! Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâhabitueront. » RenĂ© Char DĂšs que la chance entre quelque part, lâEnvie aussitĂŽt fait le siĂšge et engage le combat. » LĂ©onard de Vinci La chance sâattrape par les cheveux, mais elle est chauve. » Stendhal La chance, câest ce quâon ne mĂ©rite pas. » Paul Guth La chance dâavoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent dâavoir de la chance. » Hector Berlioz La chance appartient Ă celui qui a la force de ne pas croire en elle. » Samir Guennoun La chance plus je travaille, plus elle me sourit. » Stephen Leacock LâĂ©galitĂ© des chances, câest la chance de prouver lâinĂ©galitĂ© des talents. » Sir Herbert Samuel Je peux vivre avec la perte, je ne peux pas vivre sans prendre ma chance. » Andre Agassi Si un homme regarde trĂšs attentivement, il verra la chance ; car si elle est aveugle, elle nâest pas pour autant invisible. » Francis Bacon Je nâai jamais eu la chance de manquer un train auquel il soit arrivĂ© un accident. » Jules Renard Lecture associĂ©e Coronavirus les meilleures citations sur le virus, la pandĂ©mie et la psychose Quand on travaille pour plaire aux autres on peut ne pas rĂ©ussir, mais les choses quâon a faites pour se contenter soi-mĂȘme ont toujours une chance dâintĂ©resser quelquâun. » Marcel Proust Je crois au travail acharnĂ© et Ă la chance, et que le premier mĂšne souvent Ă la seconde. » Joanne Kathleen Rowling Une idĂ©e que personne nâaurait jamais eue, cela a toute chance dâĂȘtre une sottise ! » AndrĂ© Comte-Sponville La chance, câest la seule explication des succĂšs de ceux qui nous sont antipathiques. » AndrĂ© Roussin La chance aide parfois, le travail toujours. » Proverbe brahman La chance est la forme laĂŻque du miracle. » Paul Guth Le paresseux appelle chance le succĂšs du travailleur. » Proverbe anglais La chance dâavoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent dâavoir de la chance. » Hector Berlioz La chance sâattrape par les cheveux, mais elle est chauve. » Stendhal Attendre sa chance est vain, la tenter ne suffit pas, il faut la forcer! » Paul Carvel Tel croit Ă sa valeur qui doit tout Ă la chance. » Publius Syrus Vous aimerez aussi Les meilleures citations sur la rĂ©ussite La chance fait le succĂšs, et le succĂšs fait le mĂ©rite. » Etienne Rey LâadversitĂ© contient toujours le ferment dâune nouvelle chance. »W. Clement Stone La chance, câest ce quâon croit toujours quâon nâa pas. » Patrice Leconte Lâhomme nâest rien en lui-mĂȘme. Il nâest quâune chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance. » Albert Camus Celui qui se contredit a plus de chances quâun autre dâexprimer quelquefois du vrai. » Anatole France LâĂ©galitĂ© des chances, câest la chance de prouver lâinĂ©galitĂ© des talents. » Sir Herbert Samuel La rĂ©ussite, ce nâest jamais quâune histoire de chance. Demandez Ă un ratĂ©. » Earl Joseph Wilson Une idĂ©e que personne nâaurait jamais eue, cela a toute chance dâĂȘtre une sottise! » AndrĂ© Comte-Sponville Vous aimerez aussi Les meilleures citations sur la motivation La chance est cette voleuse qui nâoffre Ă lâun quâaprĂšs avoir pris Ă lâautre » Robert Sabatier Pour lâhomme courageux, chance et malchance sont comme sa main droite et sa main gauche. Il tire parti de lâune comme de lâautre. » Sainte Catherine de Sienne Je nâai pas de plan de carriĂšre. Jâai la chance de vivre une passion, dâen vivre mal, mais dâen vivre. En fin de compte, je suis une femme heureuse. » Le ver se recroqueville quand on marche dessus. Câest plein de sagesse. Par lĂ il amoindrit la chance de se faire de nouveau marcher dessus. Dans le langage de la morale lâhumilitĂ©. » Friedrich Nietzsche Pour ma part, je suis hĂ©tĂ©rosexuel. Mais il faut le reconnaĂźtre, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir. » Woody Allen Ce qui a Ă©tĂ© cru partout, par tous et pour toujours, a toutes les chances dâĂȘtre faux. » Paul ValĂ©ry Vous aimerez aussi Pourquoi vous pouvez avoir de la chance Les chanceux sont ceux qui arrivent Ă tout ; les malchanceux, ceux Ă qui tout arrive. » EugĂšne Labiche La chance nâexiste pas; ce que vous appelez chance, câest lâattention aux dĂ©tails » Churchill La chance, câest ce quâon ne mĂ©rite pas. » Paul Guth La chance existe. Sans cela, comment expliquerait-on la rĂ©ussite des autres. » Marcel Achard Je crois Ă la chance ; sans cela comment expliquer le succĂšs des gens que nous nâaimons pas ? » Jean Cocteau La chance appartient Ă celui qui a la force de ne pas croire en elle. » Samir Guennoun Nous nâaurons de chance dâĂȘtre nous-mĂȘmes que si nous ne rĂ©pudions aucune part de lâhĂ©ritage ancestral. » Jean Price-Mars La chance plus je travaille, plus elle me sourit. » Stephen Leacock La chance, câest la facultĂ© de sâadapter instantanĂ©ment Ă lâimprĂ©vu. » Alfred Capus Les femmes ont beaucoup plus de chance que les hommes sur cette terre, beaucoup plus de choses leur sont interdites. » Oscar Wilde Vous aimerez aussi 7 façons de parvenir Ă une meilleure rĂ©ussite dans la vie
impose ta chance , serre ton bonheur et va vers ton risque" René Char Je vis sur Aix en provence , j'ai 3 garçons , de merveilleux souvenirs à partager , à retrouver AIX EN PROVENCE; Ajouter. Profil; Photos; Copains; Pascale TESSIER (MAHE) est sur Copains d'avant. Pour la contacter, connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement. Parcours Parcours scolaire. ECOLE PASTEUR -
Depuis le dĂ©but de lâannĂ©e 2011, la RATP nous prĂ©sente ses vĆux avec une citation philosophique de RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâhabitueront. ». Voici une phrase quâon peut lire sur bon nombre dâaffiches dans le MĂ©tropolitain parisien et qui a dĂ©tournĂ© un peu notre attention du 20 minutes », du Metro » ou du Direct matin » encore froids et humides dâĂȘtre restĂ©s trop longtemps Ă lâentrĂ©e de la bouche de mĂ©tro et que nous nous apprĂȘtions Ă lire bĂȘtement comme des dizaines de personnes comme nous dans la mĂȘme rame. Cette citation philosophique est extraite de Les Matinaux » de RenĂ© Char aux Editions Gallimard ; 1950. De la philosophie le matin dans le mĂ©tro sans quâon sây attende ? En voilĂ une idĂ©e saugrenue ! Aaahhhh philosophie quand tu nous tiensâŠ. Voici une phrase qui peut coller Ă la vie de chacun laissant Ă tous la possibilitĂ© se lâapproprier pour lâadapter Ă son existence. La RATP a-t-elle une idĂ©e de ce quâelle sĂšme parfois ? Dâailleurs, cela sâapplique Ă chacun de nous par nos actes, par nos propos, nous influençons sans le savoir la vie des autres et parfois mĂȘme, nous pouvons devenir le modĂšle de quelquâun⊠Ne vous a-t-on jamais dit quâĂ cause de ou grĂące Ă votre comportement face Ă la vie et ce, sans le savoir, un jour, vous avez changĂ© celle quâun de vos amis ? Jâai le souvenir dâun SDF, que je rencontrais tous les matins au cĆur de lâhiver 2010 en allant au bureau. il Ă©tait assis sur sa valise les jambes enroulĂ©es dans une couverture , toute sa vie contenue dans cette derniĂšre et quelques sacs plastiques Ă ses pieds. Chaque matin nos regards se croisaient, le sien accompagnĂ© dâun merveilleux sourire qui me remettait dâĂ©querre les jours oĂč je nâavais pas le moral. Depuis, nos bureaux ont dĂ©mĂ©nagĂ©s et je ne croise plus cet homme qui paraissait avoir qui ? 50 ? 60 ans ? Mais qui me manque un peu le matin et pour qui, les jours oĂč jâai une baisse de moral, jâai une pensĂ©e pleine de tendresse et dâamitiĂ©. On sĂšme constamment des choses dans notre sillage Ă lâimage de cet homme qui ne saura jamais quâil a marquĂ© ma mĂ©moire au point que nos courtes tranches de vie matinales se retrouve ici, consignĂ©e dans cet article⊠Certaines graines resteront mortes Ă jamais, dâautres dorment » attendant quâon vienne les arroser, dâautres enfin germent spontanĂ©ment et donnent de belles rĂ©coltes. Il semble que RenĂ© Char, quelques dĂ©cennies aprĂšs sa mort, ait encore la possibilitĂ© de changer la vie de bon nombre de ceux qui lâont lu un matin de trĂšs bonne heure, sur un quai de mĂ©tro, les yeux encore plein de sommeil, entre deux bĂąillements pas trĂšs discret, un casque sur les oreilles diffusant une musique sensĂ©e les aider Ă se rĂ©veiller avant dâatteindre qui son bureau, qui son magasin, qui sa cuisine de restauration collective ou traditionnelle, qui son entrepĂŽt ou son atelier âŠ. Pour info, RenĂ© Char Ă©tait poĂšte et rĂ©sistant français. NĂ© le 14 juin 1907 Ă LâIsle-sur-la-Sorgue il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă Paris le 19 fĂ©vrier 1988. Câest ainsi quâun homme de ma connaissance me disait dĂ©but janvier avoir Ă©tĂ© tellement interpellĂ© par cette citation quâil avait envie de changer sa vie, tout chambouler, voir ne rien effacer mais recommencer Ă zĂ©ro. Un homme qui allait fĂȘter ses cinquante ans. Un homme qui, semblait-il, nâavait plus rien Ă prouver ni Ă lui, ni aux autres. Un homme qui, du moins le pensait-il jusque lĂ , nâaspirait quâĂ poser ses quelques valises pour mieux se poser lui-mĂȘme. Car enfin, en quoi cet homme a-t-il besoin de changer sa vie ? Il a quittĂ© sa province natale quand il avait une bonne vingtaine dâannĂ©e pour vivre depuis, librement, sa vie sans devoir rendre compte Ă sa famille. Partir fuir un peu pour devenir ce quâil Ă©tait Deviens ce que tu es » ; Nietzche â phrase reprise par la marque LACOSTE comme slogan publicitaire dans les annĂ©es 2000 et le faire simplement Just do It » ; slogan publicitaire bien connu de la marque NIKE sans affronter le regard rĂ©probateur des siens. Se dĂ©couvrir un jour homosexuel et dĂ©cider de ne plus avoir honte de lâĂȘtre nâĂ©tait pas une histoire aussi simple Ă assumer dans les 70âs que ça peut lâĂȘtre aujourdâhui en ce dĂ©but du troisiĂšme millĂ©naire. En 1976, on cassait du pĂ©dĂ© en toute impunitĂ©, pire mĂȘme et on le faisait comme le dirait Jacques Martin sous vos applaudissements » car les histoires de ratonnades casser du raton entendez casser de lâarabe comme celles de pĂ©dĂ©s battus et dĂ©troussĂ© amusaient bon nombre de gens bien pensant » le lundi matin devant la machine Ă cafĂ©. En rance, il aura fallu attendre 1981 pour voir lâhomosexualitĂ© dĂ©pĂ©nalisĂ©e par le gouvernement de Mitterrand, puis retirĂ©e du tableau du manuel diagnostique et statistique des maladies mentales, en 1985 par lâ Organisation mondiale de la SantĂ© puis enfin elle a Ă©tĂ© dĂ©classifiĂ©e lors du congrĂšs de 1992, pour tous les Ă©tats signataires de la Charte de lâOMS. Jusque lĂ en effet, lâhomosexualitĂ© a Ă©tĂ© couramment considĂ©rĂ©e comme une maladie par les psychologues et les mĂ©decins de la fin du XIXĂšme siĂšcle. Câest Magnus Hischfeld, qui dĂšs 1931, tente de dĂ©montrer que lâhomosexualitĂ© est constitutionnellement dĂ©terminĂ©e, innĂ©e et non modifiable. Bien sĂ»r, le dĂ©bat est toujours dâactualitĂ© chez ceux qui refusent lâidĂ©e que si la nature fait toujours en sorte que lâhumanitĂ© est composĂ©e de 52% de femmes contre 48% dâhommes elle fait Ă©galement en sorte, qui quâil arrive, de maintenir une proportion de 8% de lesbienne chez les femmes et autant chez les hommes. Depuis 1992 donc, lâhomosexualitĂ© nâest donc plus considĂ©rĂ©e comme une maladie. Tout pays tentant par un biais ou par un autre dâinstaurer un suivi mĂ©dical pour homosexualitĂ© est condamnable sur le plan international Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de lâHomme, et sur le plan national DĂ©claration des droits de lâHomme et du Citoyen et les articles 225-1 et 225-2 du code pĂ©nal français . Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâhabitueront. » Ils ? Mais qui ça ils » ? Et Ă quoi sâhabitueront-ils ? Au fait que jamais il ne sera accompagnĂ© dâune femme lors des dĂ©jeuners dominicaux ? Au fait que les mots dâamour quâil prononcera, les gestes de tendresses dont il sera capable seront pour un homme ? Au fait que jamais il nâaura dâenfant ? Au fait quâavec son compagnon, il formera un jour un vĂ©ritable couple Ă lâimage de ceux formĂ©s par les hĂ©tĂ©ros ? Au fait que ce faisant il dĂ©rangera parce quâil brouillera les codes si ancrĂ©s dans la conscience humaine la femme Ă la vaisselle et Ă la lessive, lâhomme au bricolage et Ă la rĂ©paration de la voiture ? Mais qui fait quoi chez un couple homo ? Qui se colle au repassage ? Qui se plante devant les fourneaux pendant que lâautre lequel fais les poussiĂšres et passe lâaspirateur ? et finalement la question qui brule les lĂšvres mais qui nâest jamais posĂ©e qui fait la femme ? Impose ta chance » Impose le fait dâĂȘtre bien dans tes baskets en nâayant plus honte dâĂȘtre homo comme dâautres sont simplement hĂ©tĂ©ros. serre ton bonheur » Le bonheur dâĂȘtre en bonne santĂ©, de nâavoir aucune maladie grave, dâavoir un mec dans ta vie qui tâaime et qui ferait nâimporte quoi pour toi ! et va vers ton risque » Oui, aujourdâhui, on prend encore un risque en sortant de son placard et en assumant son homosexualitĂ© ! Oui certains se font rejeter de leur famille ! Oui certains dans le monde professionnel se voient mettre dans un placard pour quâon ne voit pas ce pĂ©dĂ© au grand jour ! Oui en ce IIIĂšme millĂ©naire il existe encore une discrimination avĂ©rĂ©e envers les homosexuels ! Alors tout dire Ă ses parent alors quâil vient de fĂȘter ses 50 ans est pour lui un acte douloureux, presque hĂ©roĂŻque, avec la crainte au ventre de voir ses parents voir sa sĆur aussi le rejeter. A te regarder ils sâhabiteront » A te voir Ă©panouis, heureux dâĂȘtre enfin libre dâĂȘtre toi-mĂȘme sans avoir Ă te mentir, Ă mentir aux autres et surtout pas Ă tes proches, en somme, Ă te voir vivre ta vie dâhomosexuel ils se rendront Ă lâĂ©vidence ĂȘtre soi-mĂȘme est important pour lâĂ©panouissement soi. Câest presque enfoncer une porte ouverte dâĂ©crire ça et pourtant, il existe encore des gens Ă qui il faut encore et encore le dĂ©montrer. Les psychiatres du 19e siĂšcle dont Freud pensaient que lâhomosexualitĂ© engendrait des dĂ©pressifs, voir des gens suicidaires. Foutaises bien sĂ»r ! En fait ces psychiatres ne voyaient dans leurs cabinets que des gens persĂ©cutĂ©s, mal dans leurs peaux parce que nâayant pas la possibilitĂ© de sâassumer en tant quâhomosexuels. Les autres, ceux pour qui ĂȘtre homo ne posaient aucun problĂšme ne frĂ©quentant pas les cabinets de Freud et consorts, ceux heureux dâĂȘtre ce quâils Ă©taient, bien sĂ»r, les psy ne les voyant jamais ne pouvaient les Ă©tudier. Que dâhypocrisie ! Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâhabitueront. » En observant cet ami regarder sa vie ou du moins ce quâil en a fait jusquâĂ ce jour et en le voyant vouloir remettre tout en question je ne peux que penser Ă tous ceux, qui comme lui, on lu un matin cette phrase de RenĂ© Char et se disant que dĂ©cidĂ©ment, 2011 Ă©tant un nombre premier allait ĂȘtre une grande annĂ©e pour eux lâannĂ©e de tous les changements. Gay Graffiti sera Ă leurs cĂŽtĂ©s pour les soutenir dans leur cheminement. A tous ceux qui ont envie de prendre enfin leur vie Ă bras le corps parce quâaprĂšs tout leur vie nâappartient quâĂ eux et eux seuls jâai envie de dire Ă©crivez-nous ici et dĂźtes nous ce qui a changĂ© en 2011 pour vous ! FaĂźtes-nous part des avancĂ©es, des difficultĂ©s, des obstacles surmontĂ©s, ceux oĂč vous avez trĂ©buchĂ©, ceux qui vous ont achevĂ©s⊠dĂźtes nous oĂč vous souhaitez aller, oĂč vous vous ĂȘtre rendu, ce que votre vie est devenue. Laissez nous vos commentaires ils serviront Ă dâautres, croyez nous âŠ. A tous et toutes Gay Graffiti souhaite enfin la vie que vous mĂ©ritez ĂȘtre vous, rien que vous ! Deviens ce que tu esâŠ. Just do it !
explicationlĂ oĂč la lĂ©gĂšretĂ© nous est donnĂ©e, la gravitĂ© ne manque pas. dissertation sur l'argent n'achĂšte pas le bonheur; la valeur morale ne peut pas ĂȘtre remplacĂ©e par la valeur de malice et j'ajouterai : dieu merci ! pierre curie citation; ce qu'il y a de plus profond en l'homme c'est la peau explication; citation allan pease; Recherche rĂ©cente : renĂ© char impose ta chance
TĂ©lĂ©visions & Radio Lâacteur et rĂ©alisateur signe une comĂ©die douce-amĂšre dont le hĂ©ros est un cadre dĂ©sireux de larguer les amarres. France 3, jeudi 3 janvier Ă 23 h 45, film Un mot suffit parfois pour changer le cours dâune vie. Un mot, pour se laisser ensuite porter par le courant. Dans le cas de Michel, infographiste dans un atelier de crĂ©ation graphique en 3D, le sĂ©same fut une expression prononcĂ©e un jour par RĂ©mi, son boss vision palindromique ». Le genre de truc qui ne veut rien dire, et qui un jour finit par dĂ©boucher sur tout autre chose kayak ». Envie dâĂ©vasion. Envie de larguer les amarres. RĂȘver », autre palindrome, tout Ă©veillĂ©, pour de vrai. Quelque chose de RenĂ© Char lorsquâil Ă©crivait Impose ta chance, serre ton bonheur. A te regarder, ils sâhabitueront. » Alors, Michel nâeut plus quâune idĂ©e. Non pas voler, mĂȘme si sa passion de toujours Ă©tait lâAĂ©ropostale, et Vol de nuit, son livre de chevet. Moins dangereux, plus en phase avec son tempĂ©rament volontiers pĂ©pĂšre et prudent, ce serait la navigation fluviale. En kayak, justement, dotĂ© de tout le matos » nĂ©cessaire. Qui veut voyager loin prĂ©pare sa monture⊠Avant le grand dĂ©part, il y eut donc le moment magique de la dĂ©cision. Commander un kayak en kit sur Internet. En prendre livraison. Le monter dans sa chambre. Lâessayer pour de faux sur le toit de lâimmeuble de La Celle-Saint-Cloud. Montrer lâembarcation Ă Rachelle, en espĂ©rant que cette femme, belle et lumineuse, comprendrait ce dĂ©sir irrĂ©pressible de larguer les amarres. De partir Ă lâaventure. Lâaventure Ă deux pas de chez eux Cette Ă©pouse apparemment admirable comprendra. Mieux, mĂȘme, elle lâencouragera, avec ce quâil faut de tendresse et de bienveillance. Une semaine de congĂ©s pour aller jusquâĂ la mer ? Mais ce ne sera guĂšre suffisant. Tu devrais voir plus grand. Plus loin. Plus longtemps⊠Pas du genre Ă tenter lâimpossible, Michel. PlutĂŽt tout le contraire. On imagine le Vieux Campeur dĂ©valisĂ© en un aprĂšs-midi. Comme un avion sans ailes⊠» Sur lâair fameux de CharlElie Couture, les voilĂ partis tous les deux dans la petite Smart, kayak sur le toit, vers le lieu de la mise Ă lâeau. Lâaventure Ă deux pas de chez eux, une jolie riviĂšre dans lâYonne. DerniĂšre check-list. Trac. PremiĂšre tentative. RatĂ©e. DeuxiĂšme⊠Câest parti ! A ce stade du film â et de cette critique â, une question surgit de quoi sâagit-il ? Une comĂ©die burlesque ? Une histoire douce-amĂšre, vaguement dĂ©pressive ? Une fable ? Un film sociologique sur un cadre bobo en mal de sensations et de dĂ©paysement ? De lâhumour, beaucoup, mais aussi un regard lucide et sans complaisance posĂ© sur la vie qui va La suite, Ă peine quatre kilomĂštres plus loin, en dĂ©cidera. Premier arrĂȘt. Premier amarrage. PremiĂšre escapade. A quelques encablures, le paradis sur terre. Une maison Ă la française, un restaurant buvette, sa jolie serveuse, sa belle patronne ; et deux Ă©nergumĂšnes, casque Bluetooth sur la tĂȘte, en train de repeindre en bleu tout ce qui leur tombe sous la main. Michel, qui pense enfin toucher au but. Ne plus sentir la pression du temps. Certes mentir un tout petit peu, trois fois rien, quelques photos avec son smartphone pour laisser croire Ă sa femme quâil continue Ă voguer, mais pour la bonne cause se laisser vivre, sans contrainte, au fil de ses dĂ©sirs et des dĂ©sirs des autres. On retrouvera dans Comme un avion ce qui faisait le charme et la poĂ©sie des prĂ©cĂ©dents films de Bruno PodalydĂšs, en particulier Dieu seul me voit Versailles-Chantiers et LibertĂ©-OlĂ©ron. De lâhumour, beaucoup, mais aussi un regard lucide et sans complaisance posĂ© sur la vie qui va plus ou moins bien dâailleurs. Sâoffrir une petite folie Michel, câest donc Bruno PodalydĂšs. RĂ©alisateur et acteur. Le genre de type qui, arrivĂ© Ă la cinquantaine, pas trop heureux du sort que lui rĂ©serve la vie â il se rĂȘvait en Mermoz, alors, pensez, des infographies en 3D, ça ne le fait pas forcĂ©ment ! â veut forcer son destin. Enfin, forcer, nâexagĂ©rons pas, disons plutĂŽt sâoffrir une petite folie, Ă lâĂ©cart du train-train routinier. DĂ©cision dâautant moins Ă©vidente quâil vit avec une femme lumineuse » â câest lui qui le dit Sandrine Kiberlain. Mais câest justement parce que sa femme lâest Ă ce point, merveilleuse, comprĂ©hensive, attentive, que lui, le bobo bourru â tellement obsĂ©dĂ© par le matos » quâon se dit que cela doit bien cacher une foultitude dâangoisses et de nĂ©vroses â ose ce grand dĂ©part. Enfin, lĂ encore, modĂ©rons lâexpression un tout petit dĂ©part de rien du tout sur une petite riviĂšre, certes paradisiaque, mais de rien du tout elle aussi. Aventure toute relative, mais aventure tout de mĂȘme. Evasion. Appropriation du temps. Et dĂ©couverte dâautres gens, diffĂ©rents, moins stressĂ©s, moins urbains, la dĂ©licieuse Mila Vimala Pons et la plantureuse et Ă©nergique Laetitia la patronne de lâauberge enchantĂ©e, AgnĂšs Jaoui. A mi-film, on se dit que lâutopie va triompher, Ă la maniĂšre dâun manifeste new age soixante-huitard ; et puis non, la vie â et la gĂ©olocalisation â reprend ses droits. ImpossibilitĂ© de sâĂ©chapper, comme ça, au fil de lâeau, en douceur. Juste une fenĂȘtre ouverte, un moment sur un coin de paradis. Un avant-goĂ»t de libertĂ© ? MĂȘme pas, tant ce Michel semble dâemblĂ©e peu enclin Ă toute forme de rupture, prisonnier dâune sociĂ©tĂ© qui lâa formatĂ© Ă souhait. Comme un avion, film de Bruno PodalydĂšs. Avec Bruno PodalydĂšs, Sandrine Kiberlain, AgnĂšs Jaoui Fr., 2015, 105 min. Franck NouchiMĂ©diateur du Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
JeanFrançois Manier a bien eu raison dâĂ©couter le poĂšte RenĂ© Char qui Ă©crit dans Les Matinaux : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. Ă te regarder, ils s
dĂ©couvrez un dicton, une phrase, une citation ou un proverbe japonais parmi nos proverbes sĂ©lectionnĂ©s et triĂ©s sur le volet. cette liste vous propose tous les proverbes japonais sur bonheur classĂ©s par thĂ©matique et par origine. proverbes et dictons japonais sur bonheur Ă lire, dĂ©couvrir et Ă tĂ©lĂ©charger en proverbe japonais dĂ©couvrez citations de proverbe japonais parmi des milliers de citations, de pensĂ©es, le malheur peut ĂȘtre un pas vers le japonais consultez proverbes du japon sĂ©lectionnĂ©s par proverbesfrancais. le sourire est la source du bonheur et de la fortune. proverbe Vu sur Vu sur proverbes japonais dĂ©couvrez proverbes du japon sĂ©lectionnĂ©s par aperçu de proverbe en japonais, traduit de maniĂšre littĂ©rale et expliquĂ© pour ne pas faire perdre le sens des mots japonais. voici une liste de adages, proverbes ou maximes japonais Ă utiliser dĂšs que lâoccasion se prĂ©sente et qui montreront votre curiositĂ© pour la venez dĂ©couvrir la beautĂ© de la culture japonaise Ă travers une sĂ©lection de proverbes japonais en kanji et romaji, accompagnĂ©s de leur traduction. çŹăé ă«ăŻ çŠæ„ăă, waraukado ni wa, fukukitaru, le bonheur va vers ceux qui savent rire. Vu sur Vu sur voici une liste alphabĂ©tique non exhaustive de proverbes japonais. ăăŸăç©ă«ăŻ,çŠăăă amarimono niwa fuku ga aru le bonheur se cache dans les restes les plus beaux proverbes sur le bonheur proverbe japonais sur lâamour citations sur le bonheur le malheur peut ĂȘtre un pont vers le bonheur. ». citations de proverbes japonais ses citations les plus cĂ©lĂšbres issues de livres paroles discours et entretiens. sĂ©lection par dicocitations & le monde. proverbes japonais traitants de lâignorance, la vie, le bonheur, la beautĂ©, le silence, la victoire, la culture, le sourire, les erreurs, etc. Vu sur Vu sur proverbes japonais proverbes du pays japon, dictionnaire des explication proverbe japonais. suite le malheur peut ĂȘtre un pont vers le bonheur. » nombreux sont les proverbes japonais qui sont parvenus Ă une valeur trĂšs forte Ă la joie le bonheur vient dans la maison oĂč lâon rit ». abbaye. proverbes japonais. le malheur peut ĂȘtre un pont vers le bonheur. » les mots que lâon nâa pas dits sont les fleurs du silence. ».proverbe japonais citations de proverbe japonais citations proverbes et dictons de proverbe japonais. les plus belles phrases de proverbe japonais. Vu sur Vu sur comme chacun sait, la culture japonaise est profondĂ©ment influencĂ©e par le amour, richesse, santĂ©, bonheur, malheur, joie, tristesse, colĂšre, proverbe africain. comment . proverbe japonais. cette citation est impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. a te regarder proverbes et dictons japonais. citations proverbes japonais le malheur peut ĂȘtre un pont vers le bonheur. proverbe japonais. le sac des dĂ©sirs nâa le bonheur supprime la vieillesse. » franz kafta dâapprendre. » proverbe japonais regardons la vieillesse sous lâangle du bonheur ! » Vu sur Vu sur proverbe japonais bonheurVotez Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalitĂ©s relatives aux mĂ©dias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons Ă©galement des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de mĂ©dias sociaux, de publicitĂ© et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectĂ©es lors de votre utilisation de leurs services. Vous consentez Ă nos cookies si vous continuez Ă utiliser notre site vos cookies
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